Jean de Loisy : « L’Ecole des Beaux-Arts doit élargir son spectre social » - Paris France
Posted by: Groundspeak Premium Member sara et gege
N 48° 51.390 E 002° 20.072
31U E 451186 N 5411717
The beautiful buildings of the National School of Fine Arts. Les beaux batiments de l'ecole Nationale des Beaux Arts.
Waymark Code: WM12HTN
Location: Île-de-France, France
Date Posted: 06/01/2020
Published By:Groundspeak Premium Member Alfouine
Views: 3

En Source Le Monde:
Eight months after his arrival at the head of the National School of Fine Arts in Paris (Ensba), Jean de Loisy prints his mark. The former director of the Palais de Tokyo succeeded Jean-Marc Bustamante, pushed into retirement by Françoise Nyssen, in July 2018, following several cases of sexual and moral harassment at the prestigious school. It is therefore in an injured establishment that Jean de Loisy, 62, settled, with the ambition of giving back "priority" to school.
You arrived in a suffering school, marked by problems of harassment, sexual or moral. Is the situation calm?

I think so. A watch structure is in place. The problem teachers were laid off or retired. I asked that a psychologist be available to the students, in addition to the social worker. For the recruitment of the eight new teachers [Dove Allouche, Petrit Halilaj & Alvaro Urbano, Stéphane Calais, Nina Childress, Hélène Delprat, Angelica Mesiti, Julien Prévieux and Tatiana Found], the parity was strictly respected. Read the focus: Jean de Loisy at the head of the Beaux-Arts in Paris As soon as you arrived at the Beaux-Arts in Paris, you carried out several projects simultaneously. What are the main axes?

I want school to be the priority, not the art center or heritage. Today, embarking on an art school is a perilous adventure. The student takes the risk of choosing the depth, the uncertainty, of working to acquire his own speech. We must do everything to help him. No question of leaving students in a bubble. To be an exciting artist, you have to have exciting experiences, not try to look like a product from the art world.
Like getting them off the beaten track?

Fourth and fifth year students go abroad for six months. Until now, they favored large schools equivalent to ours, the Central Saint Martins in London or CalArts in Los Angeles. From Tokyo to Hamburg, we have around sixty partners. But I would like them to also take advantage of this semester to have real off-piste experiences. Let them choose schools that may be less identified, but in exciting contexts. If one of them wants to go to Africa or Mongolia, we will help him. We will also offer a dozen

Fr Source Le Monde :
Huit mois après son arrivée à la tête de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris (Ensba), Jean de Loisy imprime sa marque. L’ancien directeur du Palais de Tokyo a succédé à Jean-Marc Bustamante, poussé à la retraite par Françoise Nyssen, en juillet 2018, à la suite de plusieurs affaires de harcèlement sexuel et moral au sein de la prestigieuse école. C’est donc dans un établissement blessé que Jean de Loisy, 62 ans, s’est installé, avec pour ambition de redonner « la priorité » à l’école.
Vous êtes arrivé dans une école en souffrance, marquée par des problèmes de harcèlement, sexuel ou moral. La situation est-elle apaisée ?

Je le pense. Une structure de veille est en place. Les professeurs qui posaient problème ont été mis à pied ou sont à la retraite. J’ai demandé qu’un psychologue soit à la disposition des élèves, en plus de l’assistante sociale. Pour les recrutements des huit nouveaux professeurs [Dove Allouche, Petrit Halilaj & Alvaro Urbano, Stéphane Calais, Nina Childress, Hélène Delprat, Angelica Mesiti, Julien Prévieux et Tatiana Trouvé], la parité a été strictement respectée. Lire le focus : Jean de Loisy à la tête des Beaux-Arts de Paris Dès votre arrivée aux Beaux-Arts de Paris, vous avez mené de front plusieurs chantiers. Quels en sont les grands axes ?

Je veux que l’école soit la priorité, et non le centre d’art ou le patrimoine. Aujourd’hui, se lancer dans une école d’art relève de l’aventure périlleuse. L’étudiant prend le risque de choisir la profondeur, l’incertitude, de travailler à acquérir une parole qui lui soit propre. Nous devons tout faire pour l’y aider. Pas question de laisser les étudiants dans une bulle. Pour être un artiste passionnant, il faut avoir des expériences passionnantes, et non chercher à ressembler à un produit du monde de l’art.
Comme les faire sortir des sentiers battus ?

Les élèves de quatrième et cinquième années partent six mois à l’étranger. Jusqu’à présent, ils privilégiaient de grandes écoles équivalentes à la nôtre, le Central Saint Martins de Londres ou CalArts à Los Angeles. De Tokyo à Hambourg, nous avons une soixantaine de partenaires. Mais j’aimerais qu’ils profitent aussi de ce semestre pour vivre de vraies expériences, en hors-piste. Qu’ils choisissent des écoles peut-être moins identifiées, mais dans des contextes passionnants. Si l’un d’eux veut partir en Afrique ou en Mongolie, on l’y aidera. Nous proposerons aussi à une dizaine

Type of publication: Newspaper

When was the article reported?: 09/26/2019

Publication: Le Monde

Article Url: [Web Link]

Is Registration Required?: yes

How widespread was the article reported?: national

News Category: Arts/Culture

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