"The Belfry of Boulogne-sur-Mer, an ancient Romanesque dungeon is the oldest building in Boulogne. At a height of 37 meters, it offers the last vestiges of a first county castle. At a height of 37 meters, the belfry of Boulogne-sur-Mer is presented as a square Romanesque tower surmounted by an octagonal stage housing the mechanical clock and the bell.
Its construction would be attributed to Renaud de Dammartin, count of Boulogne from 1191 to 1214, one of the most powerful lords of the kingdom, who opposed the king of France Philippe Auguste several times. This dungeon is therefore the last vestige of this county castle, supplemented by other buildings certainly more comfortable and spacious and probably built of wood.
Philippe Hurepel, who succeeded Renaud de Dammartin, completed his castle which rose on another site at the eastern corner of the urban wall. He therefore ceded his dungeon, which had become useless, to the bourgeois of the upper town who made it their belfry.
The belfry's function was to welcome the bell that punctuated the time of social life, to offer a safe shelter for the seal, the Charter and other documents, precious goods of the commune. The tower, opposite that of the lord and the church symbolized a certain value: freedom of the commune and assertion of the aldermen's power. Despite its impressive architecture, the belfry concealed a weak power.
In 1268, the bourgeois refusing to pay the subsidy raised to pay for the crusade, Louis IX suppressed the communal charter, broke the seal as well as the communal bell and the belfry, which was partially destroyed. The following year was that of its reconstruction, thanks to the communal privileges at the time restored. It is probably from this time that dates the stage of the belfry, that which houses the bells. The recent interior refurbishment allows us to rediscover the oculus, which once made it possible to go up and down the big bell "Estourmie" which still continues today to spell the hours.
The octagonal floor, which we know today, was established at the beginning of the 18th century by the engineer Martinet to replace a slate spire destroyed in 1712 by a fire. Before that, the belfry with this frame and slate arrow, confined by four small arrows which rose above the angle watch towers dating from the Middle Ages, must have been similar to that of Douai.
The belfry was the only historic monument in the city spared during the terrible bombing of the Second World War. Since 2005, the belfry has been listed, like other belfries in the region, on the World Heritage List. "
Sources : The Belfry from what Wikipedia tells us.
" Le Beffroi de Boulogne-sur-Mer, ancien donjon roman est le plus vieil édifice de Boulogne. D'une hauteur de 37 mètres, il offre les derniers vestiges d'un premier château comtal. D’une hauteur de 37 mètres, le beffroi de Boulogne-sur-Mer se présente comme une tour romane carrée surmontée d’un étage octogonal abritant la mécanique de l’horloge et la cloche.
Sa construction serait attribuée à Renaud de Dammartin, comte de Boulogne de 1191 à 1214, l'un des plus puissants seigneurs du royaume, qui s'opposa plusieurs fois au roi de France Philippe Auguste. Ce donjon est donc le dernier vestige de ce château comtal, complété par d'autres bâtiments sûrement plus confortables et spacieux et sans doute bâtis en bois.
Philippe Hurepel, qui succéda à Renaud de Dammartin, acheva son château qui s'éleva sur un autre site à l'angle oriental de l'enceinte urbaine. Il céda donc son donjon devenu inutile aux bourgeois de la haute ville et qui en firent leur beffroi.
Le beffroi avait pour fonction d'accueillir la cloche qui rythmait le temps de la vie sociale, d'offrir un abri sûr pour le sceau, la Charte et autres documents, biens précieux de la commune. La tour, face à celle du seigneur et de l'église symbolisait une certaine valeur : liberté de la commune et affirmation du pouvoir échevinal. Malgré son architecture impressionnante, le beffroi dissimulait un pouvoir faible.
En 1268, les bourgeois refusant de payer le subside levé pour payer la croisade, Louis IX supprima la charte communale, brisa le sceau ainsi que la cloche communale et le beffroi, qui fut détruit en partie. L'année suivante fut celle de sa reconstruction, grâce aux privilèges communaux à l'époque rétablis. C'est probablement de cette époque que date l'étage du beffroi, celui qui loge les cloches. Le récent réaménagement intérieur permet de redécouvrir l'oculus, qui permettait autrefois de monter et descendre la grosse cloche " Estourmie " qui continue encore aujourd'hui d'égrener les heures.
L'étage octogonal, que l'on connaît aujourd'hui fut établi au début du XVIIIe siècle par l’ingénieur Martinet pour remplacer une flèche en ardoise détruite en 1712 par un incendie. Avant cela, le beffroi avec cette flèche en charpente et en ardoise, cantonnée par quatre petites flèches qui s'élevaient au-dessus des échauguettes d'angle datant du Moyen Âge, devait être semblable à celui de Douai.
Le beffroi fut le seul monument historique de la ville épargné durant les terribles bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Depuis 2005, le beffroi est inscrit, au même titre que d'autres beffrois de la région, au patrimoine mondial de l'humanité. "
Sources : Le Beffroi d’après ce que nous dit Wikipédia.