"Established in Châlons in 1613, the congregation of the nuns of Notre-Dame, founded in 1597 by Saint Pierre Fourier (1565-1640) following the movement of spiritual rebirth of the Counter-Reformation, devoted itself to the free education of Girls.
Faced with the success of his teaching, the Châlonnaise community enlarged his convent between 1631 and 1636. Built according to plans by Lorraine architect Jean Pacquotte, on the site of houses located rue de la Monnaie and rue Sainte-Croix, it was according to the local tradition called "Sainte-Marie Convent" because of the presence of a statue of the Virgin surmounting an entrance.
During the 17th and 18th centuries, the complex was completed in the south by the construction of convent buildings, a portal and a new chapel, according to the plans of the architect Robert de Cotte (1656-1735 ).
During the revolutionary troubles, the congregation was dissolved and the buildings used for the use of barracks in 1792, of wheat store in 1794, then of cotton spinning between 1806 and 1827. The chapel and the convent were demolished between 1809 and 1812 .
The Grand Seminary moved into the remaining buildings in 1827, but the dilapidation of the premises forced the seminarians to leave the premises at the beginning of the XX th Century.
The buildings, unoccupied, were then destroyed. Only the west wing was preserved and housed the police station from 1942 to 1991.
In 1995, the Marne General Council restored the old convent, which it reserved for departmental services. The buildings were protected under Historic Monuments in 1943. "
Sources : The Panel
" Implantée à Châlons en 1613, la congrégation des religieuses de Notre-Dame, fondée en 1597 par Saint Pierre Fourier (1565-1640) à la suite du mouvement de renaissance spirituelle de la Contre-Réforme, se consacrait à l’éducation gratuite de jeunes filles.
Face au succès de son enseignement, la communauté châlonnaise agrandit son couvent entre 1631 et 1636. Élevé d’après les plans de l’architecte lorrain Jean Pacquotte, à l’emplacement de maisons situées rues de la Monnaie et Sainte-Croix, il fut selon la tradition locale dénommée « couvent Sainte-Marie » en raison de la présence d’une statue de la Vierge surmontant une entrée.
Au cours des XVII“ et XVIII“ siècles, l’ensemble fut complété au sud par l’édification de bâtiments conventuels, d’un portail et d’une nouvelle chapelle, selon les plans de l’architecte Robert de Cotte (1656-1735).
Lors des troubles révolutionnaires, la congrégation fut dissoute et les bâtiments affectés à l’usage de caserne en 1792, de magasin à blé en 1794, puis de filature de coton entre 1806 et 1827. La chapelle et le couvent furent démolis entre 1809 et 1812.
Le Grand Séminaire s’installa dans les bâtiments subsistants en 1827, mais la vétusté des locaux obligea les séminaristes à quitter les lieux au début du XX ème Siècle.
Les bâtiments, inoccupés, furent alors détruits. Seule l’aile ouest fut conservée et abrita le commissariat de police de 1942 à 1991.
En 1995, le Conseil général de la Marne fit restaurer l’ancien couvent qu’il réserva aux services départementaux. Les bâtiments firent l’objet d’une protection au titre des Monuments historiques en 1943. "
Sources : Le Panneau