" Son emplacement actuel, rue de la Paroisse, a été déterminé en 1554, sa première pierre posée en 1565 sa construction se terminant en 1585. si elle fut épargnée lors du siège de 1639, elle subit des dégâts durant la Révolution.
De type Hallekerke flamand sans transept elle a été restaurée à la fin du XIXème siècle par l’architecte hesdinois Clovis Normand. Richement meublée des éléments des églises des jésuites et des Récollets, elle présente un mariage heureux de divers styles.
Le portail est construit en pierre en 1582, de style Renaissance, présente un net contraste avec le reste de l’édifice en brique. Deux grands pilastres corinthiens supportent une attique où figurent les armes d’Hesdin, de l’Empire d’Autriche, d’Espagne et d’Artois. Le tympan, endommagé à la Révolution évoque une nativité de la Vierge à laquelle l’église est dédiée : lit à baldaquin, foyer, arcs classiques.
A l’intérieur, l’ensemble est séparé en deux parties par un mur pignon : d’une part les trois nefs à cinq travées, de l’autre le chœur. L’abside date de 1690. Le riche mobilier provient pour une part du couvent des Récollets proche de l’église : le portail aux six colonnes corinthiennes, les boiseries, l’autel de la chapelle de la Vierge, la chaire, les stalles, les confessionnaux superbement travaillés. Les vitraux sont particulièrement riches en coloris en rapport avec l’Evangile et l’histoire locale.
Le carillon est composé de 13 cloches et joue un air Din l’cuin d’min fu (Dans le coin de mon feu).Trois cloches sont dans le clocher. L plus grosse, Cécile, pèse 2600 kg, la moyenne Henriette Pauline, 900 kg, et la petite, Marie Danièle, 200 kg. "
Sources : L’Eglise