
"Eglise paroissiale Saint-Sulpice bâtie au XVe siècle sur les restes d’une autre du XIIe ; rectangle de 36 m sur 47 ; trois nefs, cinq travées, voûtes et baies ogivales, clocher moderne.
Sous le sol de l’église, on a trouvé, en 1850, le tombeau de Gérard ou Girald, évêque de Limoges au XIe siècle.
L'église Saint-Sulpice éest construite sur un tertre qui domine l'abbaye. Le dortoir des moines en était très proche, et ceux-ci se plaignent en 1247 de l'installation par le curé de deux grosses cloches dont le bruit les gêne fortement.
L'église Saint-Sulpice a comporté une nef romane, accostée de deux collatéraux presque aussi hauts. Il en reste des piliers à chapiteaux nus (influence du proche Limousin).
A la façade ouest deux sculptures de l'église romane sont encastrées ; elles ont été classées Monument historique (MH) en 1945.
Le clocher se trouvait au milieu de l'église. En hauteur, du côté est du deuxième pilier du mur sud, on voit les restes de l'escalier à vis qui menait à ce clocher. En 1370, ordre était donné au châtelain de Civray et au capitaine de Mauprévoir de le détruire, en exécution d'une décision d'Edouard, prince d'Aquitaine.
Au 19e siècle une tour clocher sera construite à l'ouest, devant la façade occidentale. Au 15e siècle, les vestiges romans furent englobés dans une reconstruction qui comprit trois nefs de style gothique flamboyant de même hauteur, terminées par un chevet plat.
Le Poitou compte une soixantaine de nefs à collatéraux (seulement cinq dans l'ancien diocèse d'Angoulême, douze dans celui de Saintes). Il s'agit dans la plupart des cas d'églises grandes ou moyennes, et Saint-Sulpice est bien une église de celles-ci, avec les cinq larges travées de ses trois nefs.
Les voûtes quadripartites ont de grosses nervures qui pénètrent directement, sans interruption de chapiteaux, dans les colonnes de la nef centrale et des collatéraux (au bas d'une nervure à la troisième colonne de la nef latérale gauche, une petite tête sculptée).
Avec les trois baies flamboyantes du chevet droit, il est clair qu'on est ici dans une église remontant pour l'essentiel à une reconstruction de la seconde moitié du 15e siècle, après la fin de la guerre de Cent Ans."
Sources : L’Eglise

"Saint-Sulpice parish church built in the fifteenth century on the remains of another twelfth, rectangle 36 m by 47, three naves, five spans, vaults and bays ogival, modern bell tower.
Under the ground of the church, one found, in 1850, the tomb of Gérard or Girald, bishop of Limoges in XIe century.
The Saint-Sulpice church is built on a hill overlooking the abbey. The dormitory of the monks was very close, and they complain in 1247 of the installation by the priest of two large bells whose noise annoys them strongly.
The church Saint-Sulpice included a Romanesque nave, accosted by two collaterals almost as high. There remain pillars with bare capitals (influence of the nearby Limousin).
At the west facade two sculptures of the Romanesque church are embedded; they were classified as a Historic Monument (MH) in 1945.
The bell tower was in the middle of the church. In height, on the east side of the second pillar of the south wall, one sees the remains of the spiral staircase which led to this belfry. In 1370, order was given to the lord of Civray and the captain of Mauprévoir to destroy it, in execution of a decision of Edward, prince of Aquitaine.
In the 19th century a tower tower will be built in the west, in front of the western facade. In the 15th century, the Roman remains were included in a reconstruction that included three flamboyant Gothic naves of the same height, ending in a flat chevet.
Poitou has about sixty aisles to collateral (only five in the former diocese of Angouleme, twelve in that of Saintes). Most of them are large or medium churches, and Saint-Sulpice is a church of these, with the five large spans of its three naves.
The quadripartite vaults have large ribs that penetrate directly, without interruption of capitals, in the columns of the central nave and collaterals (at the bottom of a rib in the third column of the left aisle, a small carved head).
With the three flamboyant bays of the right chevet, it is clear that we are here in a church going back essentially to a reconstruction of the second half of the 15th century, after the end of the Hundred Years War. "
Sources : The Church

La cité possède peu d'exemple de maisin à colombage. Celle-ci est un précieux témoignage de cette architecture. Située en face de l'église paroissiale, la façade de cette maison présente une belle ordonnance. A noter le fin travail des bois moulurés, la présence d'un écu sur la face de chaque aisselier supportant les sablières de la charpente.
Située au long de la rue Saint-Sulpice, juste en face à l’église paroissiale, cette maison à colombages témoigne de l’habitat civil médiéval du bourg de Charroux. Édifiée entre le XVe et le début du XVIe siècle, elle passa à la fin du XVIIIe siècle à la famille Demay. Elle présente un rez-de chaussé maçonné, surmonté par une structure en pans de bois, dont les éléments portants et les fenêtres sont finement sculptés
Elle a été acquise en 2004 par la commune pour l'accueil des pélerins en route pour Saint-Jacques de Compostelle, pour présenter le thème jacquaire et le pélerinage au Saint-Sauveur de Charroux.
Sources : La Maison

The city has few examples of half-timbered houses. This one is a precious testimony of this architecture. Located in front of the parish church, the facade of this house presents a beautiful order. Note the fine work of the molded woods, the presence of a shield on the face of each aisselier supporting the sablières of the frame.
Located along rue Saint-Sulpice, just opposite the parish church, this half-timbered house bears witness to the medieval civil settlement of the village of Charroux. Built between the 15th and the beginning of the 16th century, it passed in the late 18th century to the Demay family. It has a masonry ground floor, surmounted by a half-timbered structure, whose supporting elements and windows are finely carved
It was acquired in 2004 by the town for the reception of pilgrims on their way to Santiago de Compostela, to present the theme of the pilgrimage and pilgrimage to the Saint-Sauveur de Charroux.
Sources : The House