"In 1703, Jean-Baptiste Labat (1663-1738), Dominican father with exceptional gifts, then engineer of the king, is called by the governor Auger to set up a system of defense against the English attacks.
Father Labat built in Guadeloupe several walls and fortifications, especially this defense tower, to protect the Habitation-candy Marigot, then property of the Dominicans.
The tower is filled up to half height with stones and sand forming a platform on which a piece of twelve is placed. It had to be three stories high, but the suddenness of the English attack halted its construction and the single gun did not withstand the fire of the enemy.
Father Labat in his writings relates that "the wall with loopholes must be three meters thick and four meters high, over a width of thirteen meters. That he must fill the base with pebbles and sand creating a platform on which are a piece of twelve and carabiners. About fifteen soldiers can stick to it ". However, a wooden ladder is needed to get on and off.
A natural barrier of cactus, known as "rackets" around the tower slowed the approach of the possible attackers. Baillif was at that time defended by several batteries, that of Gros François, Saint-Dominique and the tower of Father Labat.
It housed a fire room and a dozen men could stick to it. The fortifications did not work because the English took Baillif in 1703. "
Sources : The Tower
" En 1703, Jean-Baptiste Labat (1663-1738), père dominicain aux dons exceptionnels, alors ingénieur du roi, est appelé par le gouverneur Auger pour mettre en place un système de défense contre les attaques anglaises.
Le Père Labat fait construire en Guadeloupe plusieurs murs et fortifications, en particulier cette tour de défense, pour protéger l'Habitation-sucrerie Marigot, alors propriété des dominicains.
La tour est comblée jusqu'à mi-hauteur de pierres et de sable formant une plate-forme sur laquelle une pièce de douze est placée. Elle devait compter trois étages, mais la soudaineté de l'attaque anglaise stoppa sa construction et l'unique canon ne résista pas au feu de l'ennemi.
Le père Labat dans ses écrits, relate « que le mur doté de meurtrières doit faire trois mètres d’épaisseur et quatre mètres de haut, sur une largeur de treize mètres. Qu’il doit remplir le socle avec des cailloux et du sable y créant une plate-forme sur laquelle se trouvent une pièce de douze ainsi que des mousquetons. Une quinzaine de soldats peut s’y tenir ». Une échelle en bois est toutefois nécessaire pour y monter et en descendre.
Une barrière naturelle de cactus, dits “raquettes“ autour de la tour freinait l'approche des éventuels assaillants. Baillif était à cette époque défendue par plusieurs batteries, celle du Gros François, de Saint-Dominique et la tour du Père Labat.
Elle abritait une pièce à feu et une douzaine d'hommes pouvaient s'y tenir. Les fortifications n'ont pas fonctionné car les Anglais prirent Baillif en 1703. "
Sources : La Tour