Eglise Saint Medard - Lezay, Nouvelle Aquitaine, France - This Old Church on Waymarking.com

source Mairie:
The church
Built in the eleventh century, roughly at the current market hall, the church of Lezay dedicated to Saint Médard, depended on the abbey of Saint-Séverin. The parish belonged to the Archpriest of Rom. Damaged during the Wars of Religion, it was restored from the mid-eighteenth century.
Among other chapels, there was one that the Laval family had founded in the early sixteenth century.
The present church was built in 1828.

Source PArvisPoitiers:
Father Favier was pastor of Lezay under the Ancien Régime. Appointed serving of the same parish after concor-dat, he responds in 1805 to an investigation of the bishopric who is concerned to know what is missing in the exercise of worship. Maybe he has no object and no ornament, he misses it - a church. Indeed, he explains, the old one was alienated. However, he believes that it still has resources - with some repairs. The reflections of the Abbé Favier make us measure the loss: the visitor who will enter the garden of the presbytery will be able to see the beautiful apparatus of the north wall and the transept, become infrastructure of buildings without character, and especially to admire a beautiful Roman capital, lying on the ground, which gives an idea of ??the quality of the decoration of the missing church. The poor Abbe Favier was not heard and celebrated in an oratory which he had arranged. A chapel with its bell tower Twenty years later, the Marquis de Roussy, prefect of Deux-Sèvres, is concerned with the interests of Catholicism. He deplores, near the minister of ecclesiastical affairs, the abandonment of the Catholic people at the risk of having to groan over the progress of heresy. But the city council formed the project to build a temple. So you have to plan a church. In 1826, the financial negotiations completed, Segrétain, departmental architect who is not without talent, but who has been caught in a budget too narrow, delivers the plans of what he calls a small church, or rather a chapel with its bell tower. People around him said he was pursued for life by the shame of drawing him. The building is completed in 1829, a year after the temple by the same architect. He will never receive the altar and the reclining of classical style proposed by Segrétain who insisted on credit insistence during the year 1830. The bad proportion between the volumes of the bell tower and the buildings brings a feeling of unease which s 'is increased when, following a collapse of the roof in 1872, a master builder advised to give a much steeper slope to the roof. In fact, the church of Lezay breaks with the Poitevin slopes of its neighborhood. Enlarge and restore By appointing Father Froger Dean of Lezay, Bishop Mesguen instructs him to enlarge and restore. The documents do not specify whether to enlarge and restore the faith of his people or the building where he was meeting. He will first attempt to enlarge the volume by flanking the church aisles. Serious land difficulties and a conflict with the municipality will put a stop to this project. Father Froger will then turn to Dom Bercher, monk of Ligugé, master builder in the aesthetic sense, to which he submits the program to accommodate 90 faithful in this church. Excerpt from the book of Jacques Lefebvre, The churches of Mellois, Poitiers, ed. Gilbert de La Porrée, 2008, p. 91. © PARVIS - 2019Theological Center of Poitiers www.poitiers.catholique.fr/parvis Médard, bishop of Noyon († 560) evangelized Flanders with great kindness. He would scarcely be known in Poitou if he had not allowed Saint Radegonde to flee his royal palace. By impressing on him the veil of the "deaconesses," he put it under the protection of the Church. The only bell of the church (1763) invokes it by its inscription: Sancte Medarde ora pro nobis, "Saint Medard, pray for us".
This will be an opportunity for a complete interior rehabilitation, according to a party of great simplicity. While the communal archives of Lezay keep us asphyxiating images of walls lined with tapestries with pompoms, the walls are completely cleared. A confessional is practiced in the wall, to save space. It has doors of a very successful design. In order to save space, the baptismal font is moved from the entrance to an annex chapel, in a space obtained by sacrificing half of the sacristy. One must not miss going there to admire the door of a tabernacle. But more interesting still the door of the main tabernacle, made in the wall, to the left of the altar, presents a very beautiful work of repousse copper. The statuary, copies acquired from the National Museums, is limited to a very high crucifix of the thirteenth century and to the Virgin of Autun in a maternal position particularly touching. An oil copy of André Roublev's Trinity icon is by Michel Levchin, painter in Paizay-le-Tort.





source Mairie :
L'église
Construite au XIe siècle, à peu près à l’emplacement actuel des halles, l’église de Lezay dédiée à Saint Médard, dépendait de l’abbaye de Saint-Séverin. La paroisse appartenait à l’archiprêtré de Rom. Endommagée aux cours des Guerres de Religion, elle fut restaurée à partir de la moitié du XVIIIe siècle.
Entre autres chapelles, on y voyait celle que la famille Laval y avait fondée au début du XVIe siècle.
L’actuelle église a été bâtie en 1828.



Source PArvisPoitiers :
L’abbé Favier était curé de Lezay sous l’Ancien Régime. Nommé desservant de la même paroisse après le concor-dat, il répond en 1805 à une enquête de l’évêché qui se préoccupe de savoir ce qui manque à l’exercice du culte. Ou-tre qu’il n’a aucun objet et aucun ornement, il lui manque – une église. En effet, explique-t-il, l’ancienne a été alié-née. Cependant il estime qu’elle présente encore des ressources – à l’aide de quelques réparations. Les réflexions de l’abbé Favier nous font mesurer la perte : le visiteur qui entrera dans le jardin du presbytère pourra voir le bel appareil du mur nord et du transept, devenus infrastructure d’immeubles sans caractère, et surtout admirer un beau chapiteau roman, gisant à terre, qui donne une idée de la qualité du décor de l’église disparue. Le pauvre abbé Favier ne fut pas entendu et célébra dans un oratoire qu’il avait aménagé. Une chapelle avec son clocher Vingt ans plus tard, le marquis de Roussy, préfet des Deux-Sèvres, est soucieux des intérêts du catholicisme. Il déplore, près du ministre des affaires ecclésiastiques, l’abandon du peuple catholique au risque d’avoir à gémir sur les progrès de l’hérésie. Or le conseil municipal a formé le projet de faire construire un temple. Il faut donc prévoir une église. En 1826, les tractations financières achevées, Segrétain, architecte départemental qui n’est pas sans talent, mais qui s’est trouvé enserré dans un budget par trop étriqué, livre les plans de ce qu’il appelle une petite église, ou plutôt une chapelle avec son clocher. Des personnes de son entourage ont affirmé qu’il fut poursuivi sa vie durant par la honte de l’avoir dessinée. Le bâtiment est achevé en 1829, un an après le temple par le même architecte. Il ne recevra jamais l’autel et le re-table de style classique proposés par Segrétain qui réclamait des crédits avec insistance au cours de l’année 1830. La mauvaise proportion entre les volumes du clocher et des bâtiments procure un sentiment de malaise qui s’est accru lorsque, à la suite d’un effondrement de toiture en 1872, un maître d’œuvre conseilla de donner une pente beaucoup plus accentuée à la toiture. De fait, l’église de Lezay rompt avec les pentes poitevines de son voisinage. Agrandir et restaurer En nommant l’abbé Froger doyen de Lezay, Monseigneur Mesguen lui donne comme consigne d’agrandir et de restaurer. Les documents ne précisent pas s’il s’agissait d’agrandir et de restaurer la foi de son peuple ou le bâtiment où il se réunissait. Il tentera d’abord d’agrandir le volume en flanquant l’église de bas-côtés. Des difficultés foncières sérieuses et un conflit avec la municipalité donneront un coup d’arrêt à ce projet. L’abbé Froger se tournera alors vers dom Bercher, moine de Ligugé, maître d’œuvre au sens esthétique avisé, auquel il soumet le programme d’accueillir 90 fidèles dans cette église. Extrait du livre de Jacques Lefebvre, Les églises du Mellois, Poitiers, éd. Gilbert de La Porrée, 2008, p. 91. © PARVIS - 2019Centre théologique de Poitierswww.poitiers.catholique.fr/parvis Médard, évêque de Noyon (†560) évangélisa les Flandres avec une grande bonté. Il ne serait guère connu en Poitou s’il n’avait accueilli sainte Radegonde fuyant son palais royal. En lui impo-sant le voile des « diaconesses », il la mettait sous la protection de l’Eglise. L’unique cloche de l’é-glise (1763) l’invoque par son inscription : Sancte Medarde ora pro nobis , « Saint Médard, prie pour nous ».
Ce sera l’occasion d’une réhabilitation intérieure complète, selon un parti d’une grande simplicité. Alors que les archives communales de Lezay nous conservent l’i-mage asphyxiante de murs garnis de tapisseries à pompons, les parois sont entière-ment dégagées. Un confessionnal est pratiqué dans le mur, pour économiser l’espace. Il est doté de portes d’un dessin très réussi. Toujours afin de gagner de la place, les fonts baptismaux sont déplacés de l’entrée vers une chapelle annexe, dans un espace obtenu par le sacrifice de la moitié de la sacristie. Il ne faut pas manquer d’aller jusque là pour admirer la porte d’un tabernacle. Mais plus intéressante encore la porte du tabernacle principal, ménagé dans le mur, à gauche de l’autel, présente un très beau travail de cuivre repoussé. La statuaire, copies acquises des Musées nationaux, se limite à un très haut cruci-fix du XIIIe siècle et à la Vierge d’Autun dans une position maternelle particulière-ment touchante. Une copie à l’huile de l’icône de la Trinité d’André Roublev est due à Michel Levchin, peintre à Paizay-le-Tort. Ainsi à partir de l’œuvre ingrate du malheureux Segrétain, un moine qui comprenait la demande de Pie X d’offrir au peuple chrétien de prier sur de la beauté a réussi à donner un cadre très simple où la qualité de quelques œuvres s’exprime au sein d’une architecture sans bavardage.

Date the Church was built, dedicated or cornerstone laid: 01/01/1828 Age of Church building determined by?: Other reliable source If denomination of Church is not part of the name, please provide it here: Catholic Street address of Church: Rue du marais Lezay, Nouvelle Aquitaine France 79120 Primary website for Church or Historic Church Building: [Web Link] Secondary Website for Church or Historic Church Building: [Web Link] If Church is open to the public, please indicate hours: Not listed If Church holds a weekly worship service and "all are welcome", please give the day of the week: Not listed Indicate the time that the primary worship service is held. List only one: Not Listed

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