[FR]
"Le 16 mai au matin, des éléments du 125e R.I. et du 30e G.R.D.I. (Groupement de Reconnaissance Divisionnaire d'Infanterie) s'apprêtent à défendre la ville mais ils ne possèdent pas d'artillerie. Au dernier moment, deux chars rescapés de Flavion les rejoignent vers 10 h 30 ; ils repartiront bientôt, après la première attaque allemande. Vers 11 h 30, l'ennemi attaque par le Sud, notamment par le cimetière où se déroulent de féroces affrontements. Les Français vont bénéficier d'une heure de répit environ.
Une deuxième attaque survient au début de l'après-midi, de Vogenée cette fois ; les combats sont terribles. Vers 18 h 30, le commandant de CHAMPAGNY estime que le 30e G.R.D.I. a accompli sa mission et doit se replier ; les munitions sont laissées aux hommes du 125e R.I. qui continuent le combat. Les Allemands profitent du trou laissé dans la défense de la ville et y pénètrent par le Nord.
Ils atteignirent la place sans encombres et apprennent par des civils que la collégiale est transformée en hôpital ; pour signaler leur présence et éviter des combats inutiles, un obus de mortier est tiré au jugé ... et abat un clocheton.
Les derniers combattants sont désarmés et acheminés vers la ferme de Baileux. Une cinquantaine de blessés dont dix allemands sont dénombrés dans l'église.
27 soldats ont été enterrés près de la Basilique, dans la cour du cloître, espace réservé aux chanoines et dans les années 50, leurs dépouilles ont été rapatriées à Saint-Barthélemy-d'Anjou en France dont le bataillon du 125ème RI est originaire. Seul celle de l'aspirant Vincent Dauchez reposant encore dans le cimetière français."
[EN]
"On the morning of May 16, elements of the 125th R.I. and the 30th G.R.D.I. (Divisional Infantry Reconnaissance Group) were preparing to defend the city of Walcourt but did not possess artillery. At the last moment, two tanks,that had survived during the Flavion's battle, joined them at around 10:30 a.m.; they would soon leave, after the first German attack. At about 11:30 a.m., the enemy attacked from the south, including through the cemetery where fierce clashes were taking place. The French will benefit from about an hour's respite.
A second attack occurred in the early afternoon, this time from the town of Vogenee; the fighting was terrible. At about 1830 hours, the Commander of CHAMPAGNY considered that the 30th G.R.D.I. had accomplished its mission and had to withdraw; the ammunition was left to the men of the 125th R.I. who continued the fight. The Germans took advantage of the hole left in the city's defence and entered it from the north.
They reached the square unhindered and learned from civilians that the collegiate church was being transformed into a hospital; to signal their presence and avoid unnecessary fighting, a mortar shell was fired judgedly ... and a bell was shot down.
The last fighters were disarmed and sent to the Farm of Baileux . About fifty wounded, ten of whom were German, were counted in the church.
27 soldiers were buried near the Basilica, in the cloister courtyard, an area reserved for canons, and in the 1950s, their remains were repatriated to Saint-Barthélemy-d'Anjou in France, where the battalion of the 125th RI originated. Only the one of the officer aspirant Vincent Dauchez still lying in the French cemetery.
Source: (
visit link)