Catholic spring source:
Les Fosses (Deux-Sèvres) Sainte-Radegonde Church Extract from Jacques Lefebvre's book Les Churches of Mellois, Poitiers, ed. Gilbert de La Porrée, 2008, p. 19. © PARVIS
It is first of all to find this church: closer to the Vauballier agglomeration than the village itself Fosses, name that replaces that of Beltronum in 1043. It is forgotten, visible in the middle of the fields from the D.106, and is reminiscent of a hermitage rather than a parish center, rich in tradition. His cure was at the appointment of the abbess of Saint-Croix de Poitiers founded by Saint Radegonde. This until the Revolution. Outside It has the low profile of a hollow tile roof with a simple pyramid of slates on the steeple. The facade is sober with a Romanesque portal, a large cornice and a bay in the pediment, as often in the small churches of Mellois. The outer arch is lined with a series of diamond points and the capitals of the capitals are prolonged with a small decoration as embossed. Going around the cemetery, you can admire some beautiful Roman modillions at the apse. Unfortunately here as in facade, all the north side of the church was drowned in an extension of the former presbytery in 1877. InsideIt kept the classic plan of small Romanesque churches: nave with columns engaged to support a vault collapsed in 1857, and again in 1879. Note the astonishing thickness of the walls in the window recess. Then comes the choir with a short straight span and an even narrower apse vaulted in a broken arch.
An originality: the triumphal arch at the entrance of the choir, in fact as an internal buttress to support the bell tower, which gives a kind of intimacy to this choir. It is flanked on the right by a narrow spiral staircase and two engaged columns built at the same time as the nave and supposing this already existing arch. In this context the modern altar has found the right proportion. The walls were stripped around 1970, revealing many marks of stains: intersecting arches of circles, as in Saint-Romans-les-Melle and Mazières-sur-Béronne, †, A, J. A wooden platform seeks to compensate for the small size of the place. The atmosphere is quite bright despite the unique bay of the apse and windows clogged north. Furniture A small Madonna made of natural wood seems to be from the 17th century. A large font in carved and painted wood belongs to the Louis XVI style. Finally the bell "Marie Elisabeth Radegonde", melted in Vouillé near Niort in 1840 was remade in 1946 by Louis Bollée and his sons, founders in Orleans.
Humble as it is, this church deserved to be protected (ISMH 1926).
source parvis Catholic :
Les Fosses (Deux-Sèvres) L’église Sainte-Radegonde Extrait du livre de Jacques Lefebvre, Les églises du Mellois, Poitiers, éd. Gilbert de La Porrée, 2008, p. 19. © PARVIS
Il s’agit d’abord de trouver cette église : plus proche de l’agglomération de Vauballier que du bourg même des Fosses, nom qui remplace celui de Beltronum en 1043. Elle se laisse oublier, visible au milieu des champs à partir de la D.106, et fait penser à un ermitage plutôt qu’à un centre paroissial, riche pourtant de toute une tradition. Sa cure était à la nomination de l’abbesse de Saint-Croix de Poitiers fondée par sainte Radegonde. Ceci jusqu’à la Révolution. À l’extérieur Elle a le profil bas d’une couverture en tuiles creuses avec au clocher une simple pyramide d’ardoises. La façade est sobre avec un portail roman, une grosse corniche et une baie dans le fronton, comme souvent dans les petites églises du Mellois. La voussure extérieure est bordée d’une série de pointes de diamant et les tailloirs des chapiteaux se prolon-gent avec un petit décor comme gaufré. Faisant le tour par le cimetière, on pourra admirer quelques beaux modillons romans à l’abside. Malheureusement ici comme en façade, tout le côté nord de l’église a été noyé dans une extension de l’ancien presbytère en 1877. À l’intérieurElle a gardé le plan classique des petites églises romanes : nef avec colonnes engagées pour soutenir une voûte écroulée en 1857, et de nouveau en 1879. On remarquera l’étonnante épaisseur des murs dans l’embrasure des fenê-tres. Puis vient le chœur avec une courte travée droite et une abside encore plus étroite voûtée en arc brisé.
Une originalité : l’arc triomphal à l’entrée du chœur, en fait comme un contrefort intérieur pour soutenir le clocher, qui donne une sorte d’intimité à ce chœur. Il est flanqué sur la droite d’un étroit escalier en vis et de deux colonnes engagées bâties en même temps que la nef et supposant cet arc déjà existant. Dans ce cadre l’autel moderne a su trouver la juste proportion. Les murs ont été décapés vers 1970, laissant apparaître de nombreuses marques de tacherons : arcs de cercles sécants, comme à Saint-Romans-lès-Melle et Mazières-sur-Béronne, † , A , J . Une tribune de bois cherche à compenser l’exiguïté du lieu. L’ambiance est assez lumineuse malgré l’unique baie de l’abside et les fenêtres bouchées au nord. Mobilier Une petite madone en bois naturel semble bien être du XVIIe siècle. Un grand bénitier en bois sculpté et peint relève du style Louis XVI. Enfin la cloche « Marie Elisabeth Radegonde », fondue à Vouillé près de Niort en 1840 a été refondue en 1946 par Louis Bollée et ses fils, fondeurs à Orléans.
Toute humble qu’elle soit, cette église a mérité d’être protégée (ISMH 1926).
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