Canton inventory source:
Castles of Celles-sur-Belle
photograph of the documentary file, see legend
Chanterelle water tower, at a place called Chêne à Fressines. © Poitou-Charentes Region / C. Pon, 2000.
Documentary file produced from the 2000 inventory survey.
Historical
In the second half of the 19th century, there were isolated initiatives for the creation of high water reservoirs (Château de La Renaudière). Only the town of Melle is equipped with a water tower half buried in the last decade of the 19th century. It was not until the 1930s that a real water distribution policy was put in place (the Lambon Water Union was created in 1935). From this time, the water towers multiply according to a rather varied typology. The last buildings date back to the 1970s (Fressines). Of the eight public water towers listed on the township, three are dated to the second quarter of the 20th century, four in the third quarter of the 20th century and one in the fourth quarter of the 20th century. The Verrines pumping station is dated from the second half of the 20th century. At present, following the installation of very powerful electric pumps, some water towers are decommissioned, used in reserve backup, others converted into a relay antenna. The oldest are threatened with demolition.
Description
Nine water towers, including one associated with a pumping station and a private (water tower of the Renaudière Manor in Thorigné) and a pumping station were counted in the canton of Celles-sur-Belle. They are composed of a frequently cylindrical tower, lit by a span of bays, surmounted by a circular or frustoconical tank whose capacity more than doubles between the years 1940 and 1970. Among the eight public water towers, there are two types Chanterelle and Bouchon, and one of the types Monnoyer, Hennebique and ailerons. Only the water tower of Fressines has no internal staircase, but is equipped with a metal ladder located outside.
Documentation
? Appendix 1:
In the second half of the 19th century, castles and factories were gradually equipped with a reservoir or water tower. At the end of the 19th century, an epidemic of typhoid fever caused the municipality of Melle to be concerned about water supply. A water tower with a half buried cistern, entirely built in masonry and covered with an embankment, was built in 1896 at the highest point of the city, rue du Tapis-Vert. This installation was completed around 1900 by the construction of the Bel-Air pumping station in Saint-Romans-lès-Melle, which housed the lift machine and the driver's accommodation.
In the canton of Celles-sur-Belle, the city of Celles presented the first project in 1932. The Syndicat intercommunal des eaux of the valley of Lambon, regrouping the communes of Fressines, Chavagné and Sainte-Néomaye equipped a part of the territory of these communes of running water in 1937. In 1938, the communes of Chauray, Mougon and Prahecq request their admission to this intermunicipal syndicate. From this time, the water tower of the Haute-Revétison in Celles still remains, a water tower of the Monnoyer type with a tank of about 125 m3 capacity. It is 18 meters high and 137 meters high. The water tower that remains out of service in Mougon at the intersection of Mougon Road in Charcogne and Fressines in Antogné could also date from this campaign.
From the same period must date the small water tower built in Chanteloup Fressines, an exceptional model, with a coated brick tank.
Source inventaire du Canton :
Châteaux d'eau du canton de Celles-sur-Belle
photographie du dossier documentaire, voir légende
Château d'eau de type chanterelle, au lieu-dit le Chêne à Fressines. © Région Poitou-Charentes / C. Pon, 2000.
Dossier documentaire réalisé à partir de l’enquête d’inventaire de 2000.
Historique
Dans la seconde moitié du 19e siècle, on note des initiatives isolées pour la création de réservoirs d'eau en hauteur (château de La Renaudière). Seule la ville de Melle s'équipe d'un château d'eau à demi enterré dans la dernière décade du 19e siècle. Il faut attendre les années 1930 pour qu'une réelle politique de distribution d'eau se mette en place (le Syndicat des eaux du Lambon est créé en 1935). A partir de cette époque, les châteaux d'eau se multiplient suivant une typologie assez variée. Les dernières constructions remontent aux années 1970 (Fressines). Sur les huit châteaux d'eau publics recensés sur le canton, trois sont datés du second quart du 20e siècle, quatre du troisième quart du 20e siècle et un du quatrième quart du 20e siècle. La station de pompage de Verrines est datée de la seconde moitié du 20e siècle. A l'heure actuelle, à la suite de l'installation de pompes électriques très puissantes, certains châteaux d'eau sont désaffectés, utilisés en réserve d'appoint, d'autres reconvertis en antenne de relais. Les plus anciens sont menacés de démolition.
Description
Neuf châteaux d'eau, dont un associé à une station de pompage et un privé (château d'eau du manoir de la Renaudière à Thorigné) et une station de pompage ont été dénombrés dans le canton de Celles-sur-Belle. Ils sont composés d'une tour fréquemment cylindrique, éclairée par une travée de baies, surmontée d'une cuve de forme circulaire ou tronconique dont la contenance fait plus que doubler entre les années 1940 et 1970. Parmi les huit châteaux d'eau publiques, on en distingue deux des types Chanterelle et Bouchon, et un des types Monnoyer, Hennebique et à ailerons. Seul le château d'eau de Fressines ne possède pas d'escalier intérieur, mais est pourvu d'une échelle métallique située à l'extérieur.
Documentation
? Annexe 1 :
Dans la seconde moitié du 19e siècle, châteaux et usines ont été peu à peu équipés d'un réservoir ou château d'eau. A la fin du 19e siècle, une épidémie de fièvre typhoïde amena la municipalité de Melle à se préoccuper de l'adduction d'eau. Un château d'eau à réservoir demi enterré, entièrement construit en maçonnerie et recouvert d'un remblai, a été bâti en 1896 au plus haut point de la ville, rue du Tapis-Vert. Cette installation a été complétée vers 1900 par la construction de la station de pompage de Bel-Air à Saint-Romans-lès-Melle, qui abritait la machine élévatoire et le logement du chauffeur.
Dans le canton de Celles-sur-Belle, la ville de Celles a présenté le premier projet en 1932. Le Syndicat intercommunal des eaux de la vallée du Lambon, regroupant les communes de Fressines, Chavagné et Sainte-Néomaye a équipé une partie du territoire de ces communes d'eau courante en 1937. En 1938, les communes de Chauray, Mougon et Prahecq sollicitent leur admission à ce syndicat intercommunal. De cette époque subsistent le château d'eau de la Haute-Revétison à Celles, un château d'eau du type Monnoyer avec une cuve d'une contenance d'environ 125 m3. Haut de 18 mètres, il est implanté à 137 mètres. Le château d'eau hors service qui subsiste sur le territoire de Mougon à l'intersection du chemin de Mougon à Charcogne et de Fressines à Antogné pourrait aussi dater de cette campagne.
De la même époque doit dater le petit château d'eau construit à Chanteloup à Fressines, d'un modèle exceptionnel, avec une cuve en briques enduites.
Dans les autres cantons qui composent le pays mellois, à la même période, entre 1930 et 1940, on constate également l'implantation de châteaux d'eau dans quatre communes du canton de Chef-Boutonne (la Bataille, Loizé, Gournay, Tillou), trois du canton de la Mothe-Saint-Héray (la Mothe-Saint-Héray, Pamproux et Salles), quatre du canton de Brioux-sur-Boutonne (aux Fosses, à Lusseray, Le Vert, Villiers-en-Bois), cinq du canton de Melle (Chail, Maisonnais, Mazières-sur-Béronne, Saint-Romans-les-Melle et Saint-Vincent-la-Châtre (c.), trois du canton de Sauzé-Vaussais (Clussais, Melleran et Sauzé-Vaussais), et enfin deux du canton de Lezay (Chenay et Saint-Coutant). Au total, dans au moins 25 communes sur 86 du pays mellois (29 %), il y avait un début d'adduction d'eau en 1940.
Les châteaux d'eau étaient souvent implanté sur le site le plus élevé de la commune et dans des lieux pas toujours faciles d'accès.
A cette époque, le château d'Eau de type Monnoyer, avec une contenance d'environ 125 m3, a été largement diffusé. Plusieurs de ces châteaux d'eau existent encore, mais beaucoup sont hors de service (Celles-sur-Belle). Celui de Negressauve à Saint-Romans-lès-Melle, daté 1937, a été démoli en 2000. D'autres ont peut-être été remplacés par des édicules plus modernes d'une contenance plus grande. C'est ainsi qu'à la Mothe-Saint-Héray on voit de partout un château d'eau de type "chanterelle", qui a probablement remplacé le premier château d'eau à la Villedé.
Un autre tout petit château d'eau d'un modèle exceptionnel à cuve carrée subsiste à Vanzay, au lieu-dit la Roche de Bord.
Une nouvelle campagne d'adduction d'eau a eu lieu à partir des années 1957. On voit apparaître de nouveaux types de châteaux d'eau avec des cuves d'une contenance d'environ 300 m3. D'abord le modèle type "bouchon" appelé aussi "bouchon de champagne" (Vitré ; Tauché), le modèle dit "chanterelle" vers 1970 (Fressines ; la Ronze) et le modèle appelé "à ailerons" (la Doue). Ailleurs dans le Pays mellois, on voit apparaître les mêmes modèles (type chanterelle à Pillac, commune de Sepvret ; type bouchon aux Alleuds ; type à ailerons à Melle). Ces châteaux d'eau sont implantés au bord d'une route départementale ou d'un chemin vicinal.
A la fin du 20e siècle, de nouvelles pompes très puissantes permettent de construire des réservoirs semi-enterrés comme celui de la Juslandière à Celles-sur-Belle qui a une contenance de 1600 m3.
Celles-sur-Belle (régie municipale) : la haute Revétison, couplé à un réservoir de sur le plateau du Rochereau. Construit en 1934. Modèle Monnoyer. Hors service.
inventaire Poitou Charentes : (
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