Histoire de la ville de Morbecque
À l’origine il y avait deux forteresses à Morbecque.
Une appartenant à la famille seigneuriale de Morbecque.
Une autre, construite à la Motte-au-Bois pour le comte de Flandre Robert le Frison.
En 1328, le château de Morbecque est assiégé par le duc de Normandie. Après 8 jours de siège, la forteresse se rendit fut démantelée. Guillaume de Morbecque, son épouse ainsi que deux de ses fils furent massacrés. Seul dernier fils Denis fut épargné.
En 1356, Denis de Morbecque, durant la Chevauchée du Prince noir en 1356, s’illustra auprès du Prince Noir à la bataille de Poitiers en faisant prisonnier le roi de France, Jean II le Bon.
Fin XVe- début XVIe siècle, le seigneur de Morbecque est Charles de Saint-Omer, né à Morbecque, seigneur du lieu, grand bailli héréditaire de Saint-Omer, savant naturaliste qui fut le 1er à créer dans le pays un jardin botanique et une collection d'oiseaux3.
En 1614, la seigneurie de Morbecque fut érigée en baronnie, puis en 1619 en comté, enfin en 1629 en marquisat. Thomas Becket séjourna au château de la Motte-aux-Bois, ainsi qu'Isabelle de Portugal qui y habita à la mort de son mari. Ruiné par les guerres il est reconstruit à la fin du xviie siècle.
Elle fut érigée en comté pour Robert de Saint-Omer Morbecque est considérée comme "le village aux sorcières" : à la fin du xviie siècle, Antoine de Montmorency, chevalier de Morbecque, a mené une répression féroce contre elles.
La devise des sorcières : "Kust me gat en drinkt thee!" en flamand occidental
Morbecque a absorbé La Motte-aux-Bois entre 1790 et 1794.
En mars 1793, les paysans de Morbecque — affectés par la mort du roi — se soulèvent contre la conscription. Trente-et-un d'entre eux sont immédiatement emprisonnés par le nouveau pouvoir républicain4.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il y avait à Morbecque une rampe de lancement de fusées V1, située au bois des Huit-Rues.
wikipedia Hôtel de ville en 1907
Construit au temps des seigneurs, le bâtiment fut termine en 1602 (Henry IV).
L'immeuble était à l'origine, le siège de la justice seigneuriale rendue par le bailli, représentant le seigneur, et les 7 échevins, représentant les habitants du village.
Plusieurs procès de sorcellerie s'y déroulèrent, au milieu du XVII eme siècle.
A l'étage, une seule porte des 2 prisons a été conservée.
Le toit doté d'un cadran solaire, signe seigneurial unique dans la région, est surmonté d'un campanile à l'intérieur duquel se trouve une cloche séculaire qui sonnait l'heure.
d'utilisation de la fontaine de 9h à 11h du matin mais également l'ouverture et la fermeture du bureau de vote.
Le bâtiment à été classé à l'inventaire des monuments historique en 1951
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