As a major Romanesque church in northern Paris, the Notre-Dame-et-Saint-Eugène church was listed as a historical monument in 1862. Six years later, the restoration began with the reconstruction of the two upper floors of the bell tower. , under the direction of architect Henri Blondel.
He painstakingly reconstructs them identically, but everything is done to nine. However, many capitals are still in good condition, which we can always check because they were deposited at the museum Cluny. From the bell tower of the end of the eleventh century, there remain only the base and the first floor blind, very restored outside.
The only interesting element from outside the church is the bell tower. Its two floors of bays are quite similar, but the upper floor has been decorated more carefully.
On each of the two floors, each side is perforated with two bays semicircular vault, whose thresholds rest on glacis forming drip. The arches of the windows are surmounted by bands in the form of eyebrows, which continue at the transoms and run around the bell tower.
Each of the two floors also ends with cornices modillions fairly spaced, the number of seven per side. About half was not carved during the reconstruction, and the others are carved in masks or have a variety of decorations.
At the top of the second floor, these modillions are largely authentic, while at the top of the third floor, they are all clumsy imitations. The arches of the windows are all composed of a simple row of claveaux, as always in the eleventh century, and rest on molded shelves to the intrados.
At the level of the first floor, we do not find any small column or marquee. At the level of the second floor, each bay is cantoned of two columns with capitals. They are all replicas of the primitive capitals, but the baskets of certain capitals are not carved at all.
The capitals are characterized by their flat bill and astragal distorted. They represent geometric decorations sometimes very simple, like diagonal lines or spirals, sometimes linked to spirals of angle, or grimacing heads.
The current arrow in framework probably replaces a small pyramid stone, such as on the church Saint-Gervais-Saint-Protais de Rhuis. We do not know when this pyramid has disappeared.
Inaccessible and perched at the top of a steeple or campanile, the bell is rarely seen closely. Yet many of them wear decorations, coats of arms and seals, in addition to the mark of the master foundry, its date, the names of godfathers and godmother and his.
This one, dating from 1758, in bronze, is decorated with four levels of garlands of flowers or foliage. The names of the godparents are inscribed under a Madonna and Child in relief.
Sources : The Church
En tant qu'église romane majeure du nord parisien, l'église Notre-Dame-et-Saint-Eugène est classée monument historique par liste de 1862. Six ans plus tard, la restauration commence par la reconstruction entière des deux étages supérieurs du clocher, sous la direction de l'architecte Henri Blondel.
Il les reconstitue scrupuleusement à l'identique, mais tout est fait à neuf. Pourtant, beaucoup de chapiteaux sont encore en bon état, ce que l'on peut toujours vérifier car ils ont été déposés au musée de Cluny. Du clocher de la fin du XIe siècle, ne subsistent que la base et le premier étage aveugle, très restauré à l'extérieur.
Le seul élément intéressant de l'extérieur de l'église est le clocher. Ses deux étages de baies sont assez similaires, mais l'étage supérieur a fait l'objet d'une décoration plus soignée.
Sur chacun des deux étages, chaque face est ajourée de deux baies abat-son plein cintre, dont les seuils reposent sur des glacis formant larmier. Les arcs des fenêtres sont surmontées de bandeaux sous la forme de sourcils, qui se continuent au niveau des impostes et courent tout autour du clocher.
Chacun des deux étages se termine également par des corniches de modillons assez espacés, au nombre de sept par face. Environ la moitié n'a pas été sculpté lors de la reconstruction, et les autres sont sculptés en masques ou arborent des décors les plus divers.
En haut du second étage, ces modillons sont en grande partie authentiques, alors qu'en haut du troisième étage, ce sont tous des imitations maladroites. Les arcs des fenêtres sont tous composés d'un simple rang de claveaux, comme toujours au XIe siècle, et reposent sur des tablettes moulurées vers l'intrados.
Au niveau du premier étage, l'on ne trouve pas la moindre colonnette ni chapiteau. Au niveau du second étage, chaque baie est cantonnée de deux colonnettes à chapiteaux. Ce sont tous des répliques des chapiteaux primitifs, mais les corbeilles de certains chapiteaux ne sont pas du tout sculptés.
Les chapiteaux se caractérisent pas leur facture méplate et leur astragale déformée. Ils représentent des décors géométriques parfois très simples, comme des lignes diagonales ou des spirales, liés parfois à des volutes d'angle, ou bien des têtes grimaçantes.
L'actuelle flèche en charpente se substitue sans doute à une petite pyramide en pierre, telle que sur l'église Saint-Gervais-Saint-Protais de Rhuis. L'on ignore quand cette pyramide a disparu.
Inaccessible et perchée au sommet d’un clocher ou d’un campanile, la cloche est rarement vue de près. Pourtant nombre d’entre elles portent décors en reliefs, blasons et sceaux, en plus de la marque du maître fondeur, de sa date, des noms des parrain et marraine et du sien.
Celle-ci, datée de 1758, en bronze, est décorée de quatre niveaux de guirlandes de fleurs ou feuillages. Les noms des parrain-marraine sont inscrits sous une Vierge à l’Enfant en relief.
Sources : L’Eglise