L’œuvre de l’École nationale de cirque se présente telle une forêt d’objets ludiques, formant un ensemble qui se dessine dans l’espace, entre ciel et terre sur un tapis de verdure. Le souffle les anime dans une même énergie continue.
Ce sont des objets déterminés, pourvus de mains qui suivent la discipline des vents, celle de l’énergie. De ce fait, ils partent dans tous les sens, par des mouvements les singularisant, les positionnant indéfiniment les uns par rapport aux autres, soulignant aussi leurs différentes interactions à des rythmes variés. Certains donnent la direction, d’autres tournent sur eux-mêmes ou font du surplace par des mouvements plus complexes. Objets ludiques, ils signalent le rêve, la rêverie. Ils illustrent les mouvements intérieurs qui définissent les intentions, qui construisent les motivations, semblables à une forêt de hasard régie par des lois de la physique où les corps se déplacent toujours dans l’interaction de l’autre, l’ensemble.
La disposition que ces objets tracent est un espace vide et ovale qui fait place à tous les possibles de l’imaginaire. De plus, leurs petits mouvements sont autant d’invitations insistantes à se joindre à l’énergie créatrice des lieux, qu’à cet espace de déambulation, ainsi qu’aux étudiants qui seront porteurs de ces vents créateurs.
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Translated from the above noted text:
The work of the National School of Circus is like a forest of playful objects, forming a set that takes shape in space, between heaven and earth on a carpet of greenery. The breath animates them in the same continuous energy.
They are determined objects, provided with hands that follow the discipline of the winds, that of energy. As a result, they move in all directions, with movements singling them out, positioning them indefinitely relative to each other, also emphasizing their different interactions at different rates. Some give direction, others turn on themselves or hover over more complex movements. Playful objects, they signal the dream, the reverie. They illustrate the inner movements that define the intentions, which build the motivations, similar to a forest of chance governed by the laws of physics where the bodies always move in the interaction of the other, the whole.
The layout that these objects trace is an empty and oval space that gives way to all the possibilities of the imaginary. In addition, their small movements are as inviting invitations to join the creative energy of the places, as this space of walking, as well as students who will bear these creative winds.