Château, actuellement Hôtel de ville et justice de paix - Coulonges sur l Autize France
N 46° 28.900 W 000° 36.000
30T E 684215 N 5150365
il est dans le centre du village.
Waymark Code: WMZF22
Location: Nouvelle-Aquitaine, France
Date Posted: 11/01/2018
Views: 10
wikipedia source
History
In the village of medieval origin, near the church, existed a castle built in the eleventh century that would have been located at a place called Pont au Son.
In 1473, after the death of his brother Charles de Guyenne, Louis XI authorized the family of Madaillan d'Estissac to rebuild the castles of Coulonges-les-Royaux and Bois-Pouvreau, previously razed by order of the same king, about limits of the appanage of Charles de Guyenne. The treaty was signed at Coulonges-les-Réaux, currently Coulonges-sur-l'Autize, September 18, 1469, during a reconciliation between Louis XI and Charles de Guyenne3. In fact, so that Charles moves away from the Île-de-France and Burgundy, the king, for him, recovers Guyenne reconquered for only fifteen years, a country where there are still quarrels between clans or gone. This is exactly the king's goal, a geopolitical choice4. Following the death of Duke Charles in 1472, for lack of heirs, the king obtained several great captains and advisers of the deceased and the attachment of Guyenne to the crown, without fighting5.
Families of Estissac
The d'Estissac, from a noble family Aunis, and lord of Mussidan-en-Périgord, arrive in Poitou in 1429, as seneschal of Poitou. He is Amaury d'Estissac († 1457), knight beside Jeanne d'Arc at the siege of Orleans, seneschal of Poitou, then simultaneously seneschal of Saintonge, notably, from 1436 to 1451, always first chamberlain of Dauphin Louis, future Louis XI. He bought the lordship of Coulonges-les-Royaux around 1447, before his resignation, in 14516.
Due to the absence of an heir, Jean de Madaillan, son of Lancelot de Madaillan and Jeanne d'Estissac, presumably his nephew, is instituted by Amaury d'Estissac and Marguerite Harcourt, his wife, and succeeds the name and weapons d'Estissac March 22, 14587. However, he becomes chamberlain brother Louis XI, Charles de Guyenne, who is still seeking alliance with Charles the Bold while wishing to marry his daughter Marie de Bourgogne since the League of the public good.
His wife, Jeanne de la Brousse, gives birth to two sons, Bertrand and Geoffroy, who have the wind in their sails. Eldest son Bertrand de Madaillan d'Estissac embraces a military career and accompanies Charles VIII and Louis XII during their Italian campaigns. In reward, he is appointed seneschal of Agenais, seneschal of Périgord, lieutenant of the government of Guyenne, and after his marriage with the niece of the powerful cardinal Philippe de Luxembourg, mayor and captain of Bordeaux. His younger brother Geoffroy de Madaillan d'Estissac, meanwhile, abbot of Cadouin and Notre-Dame-of-Celles-sur-Belle in 1515, then named bishop of Maillezais in 1518, thanks to King François Ier8. Geoffroy remains the lord of the castle until his death in 1543. Moreover, he was one of the bosses and protectors of François Rabelais. So, these brothers knew well the ideas of the Renaissance, including that of architecture.
Louis de Madaillan d'Estissac, Bertrand's son, completed the construction of Coulonges-les-Royaux Castle.
In addition to the links between Italy and Poitou at that time, Coulonges benefits from the proximity and influence of the city of Fontenay-le-Comte, an important intellectual and cultural center during the Renaissance.
History of the castle
The work begins in the sixteenth century with a square pavilion placed at the intersection between the two wings present. The initial master plan may not be the one achieved. Indeed, around 1540, a new architect whose name is unknown arrives on the site. It seems to come from Oiron and its influence is felt through a significant architectural shift. The site continues with the construction of the east wing and the south wing with the chapel and gallery under arcades. The work was completed in 1568. A north-west wing may have been planned; its actual realization remains hypothetical.
The castle is looted and partially demolished in the eighteenth century, before the Revolution.
Certain elements of the architectural decoration are acquired from 1849 by the aquafortist Octave de Rochebrune to be installed in the castle of Newfoundland in Fontenay-le-Comte, which will reproduce them on some of its prints, and which are preserved there.
In November 2017, one of his metal window guards dated 1550, classified as a movable object found during excavations carried out on site in 1993, integrated the exhibition rooms of the castle (reproduced in "Le Courrier de l ' West "of the 4/12/2017).
The castle is listed as a Historic Monument since 1994, while the remains of the South Gallery have been listed since 1993. It now houses the town hall and the tourist office of the town.
source wikipedia
Histoire
Dans le bourg d'origine médiévale, à proximité de l’église, existait un château bâti au XIe siècle qui aurait été situé au lieu-dit du Pont au Son.
En 1473, après la mort de son frère Charles de Guyenne, Louis XI autorise la famille de Madaillan d’Estissac à réédifier les châteaux de Coulonges-les-Royaux et du Bois-Pouvreau, rasés auparavant par ordre de ce même roi, au sujet des limites de l'apanage de Charles de Guyenne. Le traité est signé à Coulonges-les-Réaux, actuellement Coulonges-sur-l'Autize, le 18 septembre 1469, lors d'une réconciliation entre Louis XI et Charles de Guyenne3. En fait, afin que Charles s'éloigne de l'Île-de-France ainsi que la Bourgogne, le roi choit, pour lui, la Guyenne reconquise depuis seulement une quinzaine d'années, un pays où il existe toujours des querelles entre clans ou partis. Cela est exactement l'objectif du roi, un choix géopolitique4. À la suite de la mort du duc Charles en 1472, faute d'héritier, le roi obtient plusieurs grands capitaines et conseillers du défunt et le rattachement de la Guyenne à la couronne, sans combattre5.
Familles d'Estissac
Les d’Estissac, issus d'une noble famille d'Aunis, et seigneur de Mussidan-en-Périgord, arrivent en Poitou en 1429, en tant que sénéchal de Poitou. Il s'agit d'Amaury d’Estissac (†1457), chevalier à côté de Jeanne d'Arc au siège d'Orleans, sénéchal de Poitou, puis simultanément sénéchal de Saintonge, notamment, de 1436 à 1451, toujours premier chambellan du dauphin Louis, futur Louis XI. Il achète la seigneurie de Coulonges-les-Royaux vers 1447, avant sa résignation, en 14516.
En raison de l'absence d'héritier, Jean de Madaillan, fils de Lancelot de Madaillan et Jeanne d'Estissac, vraisemblablement son neveu, est institué par Amaury d'Estissac et Marguerite Harcourt, sa femme, et succède le nom et les armes d'Estissac le 22 mars 14587. Toutefois, il devient chambellan du frère de Louis XI, Charles de Guyenne, qui cherche toujours l'alliance avec Charles le Téméraire tout en souhaitant épouser sa fille Marie de Bourgogne depuis la Ligue du Bien public.
Sa femme, Jeanne de la Brousse, donne la naissance à deux fils, Bertrand et Geoffroy, qui ont respectivement le vent en poupe. Fils aîné Bertrand de Madaillan d'Estissac embrasse une carrière militaire et accompagne Charles VIII et Louis XII lors de leurs campagnes italiennes. En récompensé, il est nommé sénéchal d'Agenais, sénéchal du Périgord, lieutenant du gouvernement de Guyenne, et après son mariage avec la nièce du puissant cardinal Philippe de Luxembourg, maire et capitaine de Bordeaux. Son frère cadet Geoffroy de Madaillan d'Estissac, quant à lui, abbé de Cadouin et de Notre-Dame-de-Celles-sur-Belle en 1515, puis nommé évêque de Maillezais en 1518, grâce au roi François Ier8. Geoffroy reste le seigneur du château jusqu'à sa mort en 1543. Par ailleurs, il fût un des patrons et protecteurs de François Rabelais. Donc, ces frères connaissaient bien les idées de la Renaissance, y compris celle de l'architecture.
C'est Louis de Madaillan d'Estissac, le fils de Bertrand, qui complète la construction du château de Coulonges-les-Royaux.
Outre les liens entre l’Italie et le Poitou à cette époque, Coulonges bénéficie de la proximité et du rayonnement de la ville de Fontenay-le-Comte, important centre intellectuel et culturel à la Renaissance.
Histoire du château
Les travaux débutent au XVIe siècle par un pavillon carré, placé à l’intersection entre les deux ailes actuelles. Le plan d’ensemble initial n’est peut-être pas celui réalisé. En effet, vers 1540, un nouvel architecte dont le nom est inconnu arrive sur le chantier. Il semble venir d’Oiron et son influence se ressent à travers un changement de parti architectural significatif. Le chantier se poursuit par la construction de l’aile est puis de L’aile sud avec la chapelle et la galerie sous arcades. Les travaux sont achevés en 1568. Une aile nord-ouest pourrait avoir été projetée ; sa réalisation effective demeure hypothétique.
Le château est pillé et partiellement démoli au XVIIIe siècle, avant la Révolution.
Certains éléments du décor architectural sont acquis à partir de 1849 par l’aquafortiste Octave de Rochebrune pour être installés dans le château de Terre-Neuve à Fontenay-le-Comte, qui les reproduira sur certaines de ses estampes, et qui y sont conservés.
En novembre 2017 une de ses targettes de fenêtre en métal ouvragé datée de 1550, objet mobilier classé trouvé lors de fouilles effectuées sur place en 1993, a intégré les salles d'exposition du château (reprod. coul. dans "Le Courrier de l'Ouest" du 4/12/2017).
Le château est classé Monument Historique depuis 1994, alors que les vestiges de la galerie Sud sont, eux, inscrits depuis 1993 1. Il abrite de nos jours la mairie et l’office de tourisme de la commune.
Dénomination de l'édifice (from Merimee DB): château ; site archéologique
Localisation (from Merimee DB): Poitou-Charentes ; Deux-Sèvres ; Coulonges-sur-l'Autize
Siècle de la campagne principale de construction (from Merimee DB): milieu 16e siècle
Précision sur la protection de l'édifice (from Merimee DB):
Vestiges de la galerie sud, contenus dans l'entrepôt de l'actuelle droguerie, ainsi que ceux du pavillon d'angle (cad. AT 55) : inscription par arrêté du 7 juin 1993 ; Château (cad. AT 385) ; sol de l'ancienne emprise du château, sur la place du château (cad. non cadastré, domaine public) : classement par arrêté du 29 avril 1994
Date de versement de la notice (Merimee DB): 07/06/1993
Relevant Website: [Web Link]
Photo with MH logo pictured included?: yes
Référence de la notice (from Merimee DB): Not listed
Adresse de l'édifice (from Merimee DB): Not listed
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