Marius debout sur les ruines de Carthage au Jardin du Luxembourg - Paris, France
Posted by: Groundspeak Premium Member blackjack65
N 48° 50.835 E 002° 20.270
31U E 451419 N 5410686
Caius Marius, né en 157 av. J.-C. et mort en 86 av. J.-C., est un célèbre général et homme politique romain de la fin du iie et du début du ier siècle av. J.-C.
Waymark Code: WMZATH
Location: Île-de-France, France
Date Posted: 10/10/2018
Published By:Groundspeak Premium Member iconions
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Né près d’Arpinum, dans une famille « humble » de rang équestre, faisant partie de la clientèle des Cæcilii Metelli, il reçoit une éducation plus militaire qu'intellectuelle. Il sert brillamment sous les ordres de Scipion Émilien au siège de Numance en 134/133, avant d’entamer son cursus honorum en 121. Il se rapproche des populares lors de son tribunat de la plèbe en 119 mais peine à poursuivre sa carrière politique en butte à l'hostilité d'une partie de l'aristocratie sénatoriale qui lui reproche ses prises de position et ses origines modestes et rustres. Il parvient malgré tout à se faire élire préteur en 115 et sert en Lusitanie l'année suivante. Il épouse Julia Cæsaris, membre d'une famille d'une lignée prestigieuse mais d'une importance politique mineure, et a un fils, Caius Marius « le Jeune ».

Ensuite, Marius est légat de son patron Quintus Cæcilius Metellus, le consul de 109. Remportant plusieurs succès militaires et voyant sa popularité augmentée, il trahit son patron en se présentant aux élections consulaires de l'an 107, qu'il remporte en faisant campagne contre l'incompétence supposée de Metellus et se fait attribuer le proconsulat en Afrique et le commandement de la guerre de Jugurtha, en Numidie. Marius ne peut tirer pleine gloire de cette victoire, car c'est son questeur puis légat Sylla, qui, sur ses ordres et après des tractations diplomatiques, capture lui-même Jugurtha en l'an 105. Metellus et Marius obtiennent chacun le triomphe.

Les défaites répétées des armées romaines au nord face aux Cimbres et aux Teutons sont l'occasion pour Marius de renouveler sa gloire et d'affirmer définitivement sa supériorité sur la nobilitas. Avec l’aide des populares, qui forment désormais à Rome un véritable parti « marianiste », il obtient un commandement qui est prolongé en se faisant réélire consul plusieurs années consécutives de 104 à 101. Il écrase seul les Germains à Aix en 102, puis à Verceil en 101 avec le concours de son collègue Lutatius Catulus et de Sylla. Il a atteint un niveau de gloire encore inégalé, sauvant Rome et l'Italie de l'invasion barbare. Sa domination sur la vie politique romaine est devenue incontestable. Catulus et Marius obtiennent chacun le triomphe, et Marius atteint un niveau de gloire militaire et politique sans précédent.

À la fin de l'année 100, Marius, consul pour la cinquième fois consécutive, doit faire face à des difficultés venant de ses alliés, les populares, en particulier le tribun de la plèbe Saturninus et le préteur Glaucia, qui font régner la terreur à Rome. Marius, inquiété par une situation qui lui échappe, abandonne ses anciens amis et se range du côté du Sénat, faisant exécuter les fauteurs de trouble et leurs partisans par le biais d’un senatus consultum ultimum. Marius peut organiser les élections à venir, mais il se retrouve vite isolé.

Il ne revient sur le devant de la scène qu'en 90 comme légat lors de la guerre sociale à l'instar de Sylla. Dans ce conflit très dur où les Italiques prennent d'abord l'avantage sur Rome, Sylla y remporte de nombreux succès et est le principal acteur de la victoire finale de Rome. À l'inverse, Marius y voit encore diminuer son prestige. Sylla, désormais l'homme providentiel à Rome, est élu consul pour l'année 88. Commence alors la première guerre civile entre Marius et Sylla. Un tribun de la plèbe, Sulpicius Rufus, se rallie à Marius, aux réformateurs et à leurs propositions démocratiques. Sylla ne peut maintenir l'ordre à Rome et rejoint son armée et Sulpicius Rufus fait confier le commandement de la guerre en Orient à Marius. Sylla marche sur Rome, fait exceptionnellement grave, et s'empare de la ville, contraignant Marius à la fuite. Les principaux populares sont déclarés « ennemis publics », et si Marius échappe à la mort et s'exile, Sulpicius Rufus est assassiné.

Sylla s'embarque pour l'Orient et les populares reprennent le pouvoir à Rome au prix de sanglants combats, par l'intermédiaire de Marius et Cornelius Cinna. De très nombreux partisans de Sylla sont tués ou bannis. Marius décède au début de son septième consulat en l'an 86, mais l'Italie et Rome sont aux mains des populares tandis que Sylla mène la guerre en Orient entre 87 et 84. Sylla sort vainqueur de la nouvelle guerre civile à la fin de l'an 82 qui voit notamment la mort du consul Caius Marius « le Jeune ».

Source: (https://fr.wikipedia.org/wiki/Caius_Marius)

Cette statue de marbre de 1.90 mètres repose sur un socle de granit. On peut y voir Caius Marius qui médite sur les ruines de Carthage qu'on devine à ses pieds.

Elle a été commandée par le ministère de l'Intérieur pour prendre place dans le Jardin du Luxembourg, a figuré au Salon de 1861 (n°3634); elle a été ré-exposée à l'Exposition Universelle de 1867 (n°840).

On la retrouve dans le jardin du Luxembourg, Lorsque l’on fait face au Sénat, dans le demi-cercle de droite qui fait face au bassin octogonal. Il s’agit de la statue la plus au nord.

Elle est l’œuvre de Nicolas Victor Vilain (1818-1899).

Nicolas-Victor Vilain, dit Victor Vilain, né le 3 août 1818 à Paris et mort dans la même ville le 6 mars 1899, est un sculpteur français, prix de Rome de sculpture en 1838. Victor Vilain naît à Paris où son père est maréchal-ferrant. Il entre en 1834 à l'École des beaux-arts de Paris, où il est l’élève de James Pradier et de Paul Delaroche. En 1837, il obtient le second grand prix de Rome pour Marius debout sur les ruines de Carthage, avant de se voir décerner le premier prix, l’année suivante, pour David jouant de la harpe pour apaiser les fureurs de Saül. Ses expositions régulières au Salon des artistes français sont remarquées et lui valent de nombreuses commandes publiques de la ville de Paris ou de particuliers. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en novembre 1849. Victor Vilain meurt à Paris, le 6 mars 1899.
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