"The parish church of Rétaud, dedicated to Saint Trojan, the fifth bishop of Saintes, was built around the middle of the 12th century (from 1140 to 1150) by the chapter of Saint-Eutrope de Saintes. nave of three spans formerly vaulted in cradle, of a fourth bay (completely taken back in the 15th century) above which rises an octagonal bell tower, and finally of a choir ending with an apse in semicircle, vaulted in ass The apse is lit by five windows inscribed in semi-circular arches.
The Church of St. Trojan has suffered assaults during the Wars of Religion. Its steeple was put in a state of defense and some windows, partially blocked, still show the loopholes.
The interior of the church is very sober; the Romanesque sculpture is concentrated in the choir and the apse.
The nave has three bays. Originally it was vaulted, but at an indeterminate date the vault was replaced by a simple frame. The spans are separated by strong half-columns ending in bare capitals. Six semicircular windows, very narrow on the outside, pierce the walls and are decorated with small columns at the corners. Between these windows, coats of arms formerly painted on the stone were scraped during the Revolution, but some colors remain. In the nave a stone bench runs along the wall.
The four pillars of the fourth bay support the bell tower. These pillars are connected by large ogival arches with large prismatic moldings. An ogival vault with eight vaults joins these arches around a bell-shaped hole forming the keystone.
Two windows similar to those of the nave illuminate this part of the building. The choir, without lighting, is also unadorned except for two carved banners that run around the sanctuary and cross it, one at the height of the capitals of the capitals, the other at 2 m.50 from the ground.
Traces of funerary liters, dating from the seventeenth or eighteenth century, circumnavigate the nave and the chevet. We can still distinguish the escutcheons of the families of Guillard (1783) and Brétinauld de Saint-Seurin. "
Sources : The Church
" L'église paroissiale de Rétaud, dédiée a Saint Trojan, le cinquième évêque de Saintes, a été construite vers le milieu du XIIe siècle (de 1140 à 1150) par le chapitre de Saint-Eutrope de Saintes. Elle est constituée d'une nef de trois travées jadis voûtée en berceau, d'une quatrième travée (totalement reprise au XVe siècle) au-dessus de laquelle s'élève un clocher octogonal, et enfin d'un chœur se terminant par une abside en hémicycle, voûtée en cul-de-four. L'abside est éclairée par cinq fenêtres inscrites dans des arcades en plein cintre.
L'église de Saint-Trojan a subi des assauts au cours des Guerres de religion. Son clocher a été mis en état de défense et quelques fenêtres, partiellement bouchées, montrent encore les meurtrières.
L’intérieur de l'église est très sobre ; la sculpture romane est concentrée dans le chœur et l'abside.
La nef a trois travées. À l'origine elle était voûtée, mais à une date indéterminée la voûte a été remplacée par une simple charpente. Les travées sont séparées par de fortes demi-colonnes terminées par des chapiteaux nus. Six fenêtres en plein-cintre, très étroites sur l'extérieur, percent les murs et sont ornées de colonnettes aux angles. Entre ces fenêtres des armoiries autrefois peintes sur la pierre ont été grattées à la Révolution, mais quelques couleurs subsistent. Dans la nef un banc de pierre court le long du mur.
Les quatre piliers de la quatrième travée supportent le clocher. Ces piliers sont reliés par de grands arcs ogivaux à grosses moulures prismatiques. Une voûte ogivale a huit voûtains réunit ces arcs autour d'un trou à cloches formant la clé de voûte.
Deux fenêtres semblables à celles de la nef éclairent cette partie de l'édifice. Le chœur, sans éclairage, est aussi sans ornementation sauf deux bandeaux sculptés qui courent tout autour du sanctuaire et le traverse, l'un a hauteur des tailloirs des chapiteaux, l'autre à 2 m.50 environ du sol.
Des traces de litres funéraires, datant du XVIIe ou XVIIIe siècle, font le tour de la nef et du chevet. On peut encore y distinguer des écussons des familles de Guillard (1783) et de Brétinauld de Saint-Seurin. "
Sources : L’Eglise