"C'est le bâtiment emblématique qui domine la place "Reine Astrid. Longtemps appelé le "tambour à pattes" par les Tournaisiens, il a failli disparaître durant les années qui suivirent la seconde guerre mondiale. Son histoire est faite de rebondissements.
Le bâtiment de style néo-classique est aussi vieux que la place elle-même puisque sa construction débuta en 1822. Le 18 mars, le bourgmestre et les échevins procédèrent à la pose de la première pierre, enterrèrent au pied de la troisième colonne à partir de la droite un coffret en plomb contenant des pièces à l'effigie de Guillaume Ier et fixèrent une plaque en cuivre rappelant cet évènement. Son inauguration eut lieu le 12 mai 1824.
L'historien Hoverlant ne semblait pas conquis par ce nouvel édifice dont il déclare qu'il coûta très cher et ne répondit pas à l'attente du public. La construction exauçait cependant le vœu des magistrats et de l'architecte en abritant un marché couvert sous ses colonnades du rez-de-chaussée et une salle de concerts semi-circulaire à l'étage.
Sa façade dessine un hémicycle et son unique étage, percé de hautes fenêtres, s'appuie, en partie, sur des colonnes doriques en pierre bleue. La base de celles-ci repose sur une plinthe continue, reliée aux fûts.
La salle des concerts fut, durant la seconde partie du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle, un des hauts lieux de la vie mondaine et culturelle à Tournai. On y organisait des spectacles, des soirées dansantes, des banquets et des réunions politiques. Durant la guerre, suite à la destruction d'une partie du théâtre de la rue Perdue, elle accueillit notamment les représentations du Théâtre Wallon d'Edgard Hespel.
En mai 1984, le Conservatoire de Musique, à l'étroit dans ses locaux de la rue Saint-Martin, y emménage. Le bâtiment sera inauguré le 31 août, à la veille de la rentrée."
Sources : La salle des concerts
"This is the iconic building that dominates the" Queen Astrid "place, long called the" drum with legs "by the Tournaisiens, it almost disappeared during the years following the second world war.His story is made of twists and turns.
The neo-classical building is as old as the square itself since its construction began in 1822. On March 18, the mayor and the aldermen proceeded to lay the first stone, buried at the foot of the third column from from the right a lead box containing pieces bearing the likeness of William I and fixed a copper plaque recalling this event. His inauguration took place on May 12, 1824.
The historian Hoverlant did not seem to be conquered by this new building which he declares to be very expensive and does not answer the public's expectations. The construction, however, fulfilled the wishes of the magistrates and the architect by sheltering a covered market under its colonnades of the ground floor and a semicircular concert hall on the floor.
Its facade draws a semicircle and its single floor, pierced by tall windows, rests, in part, on Doric stone columns. The base of these rests on a skirting board, connected to the barrels.
The concert hall was, during the second half of the nineteenth century and the first half of the twentieth century, one of the most important places of social and cultural life in Tournai. There were shows, dance parties, banquets and political meetings. During the war, following the destruction of part of the theater in the rue Perdue, it hosted the performances of the Walloon Theater of Edgard Hespel.
In May 1984, the Conservatoire de Musique, cramped in its premises on rue Saint-Martin, moved there. The building will be inaugurated on August 31, on the eve of the school year. "
Sources : The Concert Hall