La croix du parc de Saint-Cyr - Rennes, Bretagne - Christian Crosses on Waymarking.com

UN SITE PEUPLE DES LE IXème SIECLE :

Cyr est le nom d'un jeune martyr chrétien de trois ans tué à Tarse au III ème siècle sous les yeux de sa mère , Sainte Julitte, car il refusait d'abjurer sa foi

Dès le IX ème siècle , la colline, déjà dédiée à Saint Cyr, est sans doute occupée par des moines de Saint Benoît. Leurs installations seront détruites lors des invasions normandes

En 1037, sous l'impulsion du chevalier Mainguené, premier seigneur de la Guerche, un petit groupe de moines de Saint Julien de Tours s'installe à nouveau sur le site . Il fera vivre le prieuré Saint Cyr durant trois siècles .

Les vocations se raréfient : au début du XVII ème siècle , le monastère tombe à nouveau en ruines.

Le flambeau est alors repris par une communauté de bénédictines calvairiennes qui demeurera jusqu'à la Révolution .

Les Bâtiments deviennent propriété de la ville et servent tantôt de caserne , tantôt de prison .

Mais en 1808, alors que les murs menacent à nouveau de s'écrouler, un décret impérial accorde la propriété de la maison de Saint Cyr à la congrégation des religieuses de Notre Dame de Charité .


UN REFUGE POUR LES FILLES DE MAUVAISE VIE

Notre Dame de charité : l'œuvre de Saint Jean Eudes

Notre Dame de Charité a été fondée par Saint Jean Eudes .
Ce prêtre, né en 1601, près d'Argentan est aussi un homme d'action : il lutte pour venir en aide aux femmes désireuses de sortir d'une vie dissolue.
En 1641, il confie la direction de ses protégées à des religieuses de Caen qui assureront la pérennité de son œuvre : ainsi naît Notre Dame de Charité du Refuge .

L'entreprise va rencontrer une certaine hostilité , mais le 2 janvier 1666, Notre Dame de Charité est érigé en ordre religieux par une Bulle du Pape Alexandre VII .

Le Père Eudes s'éteint le 19 Août 1680. Il est béatifié par Pie X en 1909 et proclamé saint par Pie XI en 1925.

Des portes Mordelaises à la colline Saint Cyr

A Rennes, des sœurs de Notre Dame de Charité s'installent près des Portes Mordelaises en 1673.Elles se consacrent à la rééducation de prostituées et de prisonnières .

Lorsqu'elles prennent possession de la colline Saint Cyr en 1808, leur œuvre va prendre une toute autre ampleur : de 1821 à 1854, le nombre des pensionnaires va passer de 24 à 270 pour atteindre 600 personnes à la fin du XIXème siècle.
A partir de 1914, les sœurs accueillent des jeunes placées par les tribunaux(des " pénitentes ") ou l'Assistance Publique (les " préservées " : orphelines ou fillettes soustraites à leur environnement familial)

LA BUANDERIE, CŒUR ECONOMIQUE DU DOMAINE

Située en bordure de l'Ille, la Buanderie a longtemps constitué la principale ressource de la Communauté .
Les religieuses et leurs pensionnaires lavent et repassent le linge des casernes, du mess des officiers, des lycées et collèges , du séminaire et même de quelques hôtels de la ville .

Dès le milieu du XIX ème siècle , la Buanderie et ses annexes prennent des allures de petite industrie en répondant à diverses commandes de couture et de broderie. En la seule année 1852 , la maison fabrique 25 000 chemises et 15 000 paires de gants.

Conscients de disposer là d'une main d'œuvre efficace et peu coûteuse , des industriels se sont très vite intéressés aux ouvrières de Saint Cyr.
Bientôt , elles se mettent à confectionner des tricots, des sous-vêtements, des bonnets….
Elles approvisionnement ainsi de grands magasins parisiens comme " le Bon Marché "
ou " La Samaritaine " .
Le Domaine fonctionne ainsi jusqu'à la seconde guerre mondiale.

L'APRES GUERRE : UNE OUVERTURE SUR L'EXTERIEUR :

Pendant l'Occupation, la Buanderie est réquisitionnée par les Allemands. Un bombardement détruit une partie des bâtiments du domaine .

Après la guerre, les pouvoirs publics apportent une aide économique qui permet l'installation de divers équipements : salle des fêtes(1950), terrain de sports (1951) chauffage central (1952)….

Les méthodes de rééducation évoluent progressivement . Les contacts avec l'extérieur se multiplient : activités de loisirs, relations avec les familles, travail avec le personnel laic et les familles d'accueil. La discipline s'assouplit et la formation se diversifie : C.A.P. enseignement ménager , commerce ou couture lingerie : la Buanderie fonctionne ainsi jusqu'en 1976.
Les sœurs, quant à elles , suivent une formation d'éducatrices spécialisées .

En 1976, la communauté souhaite passer le relais.
Elle crée l'association " l'Essor " qui prend en charge l'éducation des adolescentes.
Celles ci sont peu à peu placées dans des foyers à l'extérieur du domaine .
Aujourd'hui, le centre Ker-Huel poursuit l'œuvre des sœurs de Notre Dame de Charité .

LE DOMAINE SAINT CYR AUJOURD'HUI

La Ville de Rennes a acheté Saint Cyr en 1986 et le domaine a évolué tout en conservant une fonction sociale, éducatrice et culturelle .

On y trouve aujourd'hui :

.Une maison de retraite qui accueille 140 pensionnaires .

.Un foyer logement.

.Une toute nouvelle résidence pour étudiants.

.Un parc d'agrément ouvert au public.

.Des associations

.et la MJC La Paillette.

Il reste à Saint Cyr 19 soeurs Notre Dame de Charité .

La rénovation de la Buanderie a été réalisée sous la maîtrise directe du service des Bâtiments communaux .
Architecte : Bruno Pierre
Source : géocaching


A PEOPLE SITE OF THE IXth CENTURY:

Cyr is the name of a young, three-year-old Christian martyr killed in Tarsus in the 3rd century under the eyes of his mother, Saint Julitte, because he refused to abjure his faith

From the 9th century, the hill, already dedicated to Saint Cyr, is probably occupied by monks of Saint Benedict. Their facilities will be destroyed during the Norman invasions

In 1037, under the leadership of the knight Mainguené, first lord of the Guerche, a small group of monks of Saint Julien de Tours settles again on the site. He will live the priory Saint Cyr for three centuries.

Vocations become rare: at the beginning of the 17th century, the monastery again falls into ruins.

The torch is then taken by a community of Calvaryian Benedictines who will remain until the Revolution.

Buildings become property of the city and serve sometimes barracks, sometimes prison.

But in 1808, when the walls threatened to crumble again, an imperial decree granted the property of the house of Saint Cyr to the congregation of the nuns of Notre Dame de Charité.


A REFUGE FOR GIRLS OF BAD LIFE

Our Lady of Charity: the work of Saint John Eudes

Our Lady of Charity was founded by Saint John Eudes.
This priest, born in 1601, near Argentan is also a man of action: he fights to come to the aid of women wishing to leave a dissolute life.
In 1641, he entrusted the management of his protégés to the nuns of Caen who will ensure the sustainability of his work: thus was born Our Lady of Charity Refuge.

The company will encounter a certain hostility, but on January 2, 1666, Our Lady of Charity is erected in religious order by a Bull of Pope Alexander VII.

Father Eudes died on August 19, 1680. He was beatified by Pius X in 1909 and proclaimed a saint by Pius XI in 1925.

Mordelaise gates at Saint Cyr hill

In Rennes, sisters of Our Lady of Charity settled near the Portes Mordelaises in 1673. They are dedicated to the rehabilitation of prostitutes and prisoners.

When they take possession of the hill Saint Cyr in 1808, their work will take a different scale: from 1821 to 1854, the number of residents will go from 24 to 270 to reach 600 people at the end of the 19th century.
From 1914, the sisters welcome young people placed by the courts ("penitents") or the Public Assistance (the "preserved": orphans or girls subtracted from their family environment)

THE BUANDERIE, THE ECONOMIC HEART OF THE DOMAIN

Located on the edge of the Ille, la Buanderie has long been the main resource of the Community.
The nuns and their boarders wash and iron the linen of the barracks, the mess of the officers, the high schools and colleges, the seminary and even some hotels of the city.

From the mid-nineteenth century, the Laundry and its annexes take on the appearance of small industry by responding to various sewing and embroidery orders. In 1852 alone, the company made 25,000 shirts and 15,000 pairs of gloves.

Aware of having an efficient and inexpensive workforce, industrialists very quickly became interested in the workers of Saint Cyr.
Soon, they start making knits, underwear, hats ....
They thus supply Parisian department stores like "Le Bon Marché"
or "The Samaritan Woman".
The Domain works well until the Second World War.

THE AFTER WAR: AN OPENING ON THE OUTSIDE:

During the occupation, the laundry room was requisitioned by the Germans. A bombing destroys part of the buildings of the estate.

After the war, the public authorities provide economic assistance that allows the installation of various equipment: hall (1950), sports field (1951) central heating (1952) ....

Rehabilitation methods are progressively evolving. Contacts with the outside world are increasing: leisure activities, relations with families, work with laic staff and host families. The discipline becomes more flexible and the training diversifies: C.A.P. home cooking, trade or lingerie sewing: La Buanderie worked like this until 1976.
As for the sisters, they are trained as specialized educators.

In 1976, the community wants to pass the baton.
She creates the association "l'Essor" which supports the education of teenage girls.
These are gradually placed in homes outside the area.
Today, the Ker-Huel Center continues the work of the Sisters of Our Lady of Charity.

THE DOMAINE SAINT CYR TODAY

The city of Rennes bought Saint Cyr in 1986 and the estate has evolved while maintaining a social, educational and cultural function.

Today we find:

.A retirement home that accommodates 140 residents.

.A household housing.

.A brand new student residence.

.A pleasure park
Source : geocaching

Type of cross: Latin cross Material used: Wood Characteristics of this cross: [FR]Réédifiée dans la seconde moitié du XIXe siècle.La croix a été récemment restaurée par l’ONF située en contre bas correspond donc à une croix différente de celle du plateau. Describe the location: Elle se situe au milieu d'un très beau jardin arboré. Year of manufacture: 01/01/1808 Is this cross commemorative ?: No

Visit Instructions:
Post at least one photograph of this cross.

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