A bench-restoir of Alsace is a kind of public bench built in Alsace in the 19th century.
On market or fair days, peasants and, above all, peasants went to the towns or big towns where a market was held. Heavily laden, they brought in the produce of the farm.
The peasant women carried a basket on their head protected by a cushion (der Wisch) filled with bran and balls of wheat. The peasants, meanwhile, carried their products in a hood hung on the back by two strips of leather.
During halts, the peasants could put their burdens on the lintel and then rest on the bench of the lower slab, in the shade generally of four lime trees. On either side were set up two terminals that allowed men to drop their hoods or riders to get back in the saddle.
The "Tops-altars of the Empress Eugenie" are due to the initiative of the Prefect of the Lower Rhine Augustus Caesar West who took the idea of Lezay-Marnésia and materialized as a wish of the Empress Eugenia de Montijo, in 1853, on the first anniversary of his marriage to Emperor Napoleon III.
This time, the purchase and size of the stones are paid by the department. It was a clever way to encourage unenthusiastic municipalities after the serious economic crisis, especially food that experienced Alsace from 1846 to 1848.
448 of these memorials sandstone Vosges are built along the roads and roads of Alsace in 1854. Often mutilated by the weather, but also and especially by the ingratitude of men, they stand still in the countryside.
Sources : The Bench
Un banc-reposoir d'Alsace est une sorte de banc public construit en Alsace au XIXe siècle.
Les jours de marché ou de foire, paysans et surtout paysannes se rendaient dans les villes ou gros bourgs où se tenait un marché. Lourdement chargés, ils y amenaient les produits de la ferme.
Les paysannes portaient un panier sur leur tête protégée par un coussinet (der Wisch) rempli de son et de balles de blé. Les paysans, quant à eux, charriaient leurs produits dans une hotte accrochée au dos par deux lanières de cuir.
Lors des haltes, les paysannes pouvaient déposer leurs fardeaux sur le linteau puis se reposer sur le banc de la dalle inférieure, à l'ombre généralement de quatre tilleuls. De part et d'autre étaient dressées deux bornes qui permettaient aux hommes d'y déposer leurs hottes ou encore aux cavaliers de se remettre en selle.
Les "Bancs-reposoirs de l'Impératrice Eugénie" sont dus à l'initiative du préfet du Bas-Rhin Auguste-César West qui reprit l'idée de Lezay-Marnésia et concrétisa ainsi un vœu de l'Impératrice Eugénie de Montijo, en 1853, lors du premier anniversaire de son mariage avec l'Empereur Napoléon III.
Cette fois-ci, les frais d'achat et de taille des pierres sont pris en charge par le département. C'était un moyen fort habile pour inciter les communes peu enthousiastes après la grave crise économique, surtout alimentaire que connut l'Alsace de 1846 à 1848.
448 de ces monuments commémoratifs en grès des Vosges sont construits le long des chemins et routes d'Alsace en 1854. Souvent mutilés par les intempéries, mais aussi et surtout par l'ingratitude des hommes, ils se dressent encore dans les campagnes.
Sources : Les bancs