Actuellement, il ne reste de la collégiale que le chœur de quatre travées, le pan coupé de l'abside (avec son déambulatoire desservant cinq chapelles absidiales) et les transepts.
L'édifice comprenait autrefois une nef de trois travées, dont les ruines, restées à ciel ouvert depuis les Guerres de Religion jusqu'à la Révolution de 1789, furent détruites en 1804, par l'architecte Benoît Lebrun.
Avant cette destruction, les collatéraux se prolongeaient jusqu'au fond de la nef. À l'ouest, la tour, qui n'avait jamais été ruinée, fut rasée la même année, par Lebrun.
Dans la première chapelle absidiale sud, on remarque la pierre tombale d'un maître de musique du chapitre, Liphard Benoît, mort en 1644.
D'importants travaux de rénovation, entrepris dans les dernières années du XXe siècle, ont été effectués sur la partie extérieure de l'édifice.
Conséquence des fuites qui avaient affecté la toiture, avant ces travaux, une fresque du XIXe siècle, dans la chapelle du chevet, continue à s'effriter un peu plus chaque jour (mai 2013).