Le tombeau de Bonchamps à Saint-Florent-le-Vieil - France
Posted by: Groundspeak Premium Member Alfouine
N 47° 21.832 W 001° 01.197
30T E 649506 N 5247500
Un véritable trésor. Considéré comme l'un des chefs-d'oeuvre de David-d'Angers, le tombeau de Bonchamps. A real treasure. Considered one of the masterpieces of David-d'Angers, the tomb of Bonchamps.
Waymark Code: WMWQGN
Location: Pays de la Loire, France
Date Posted: 10/02/2017
Published By:Groundspeak Premium Member elyob
Views: 3

Credits : (visit link)

"Le tombeau de Bonchamps, érigé dans l’église de Saint-Florent-le-Vieil, est considéré à juste titre comme le chef-d’œuvre de David d’Angers, et certainement le plus beau monument élevé à la mémoire d’un général vendéen.
Lors de sa visite à Saint-Florent, le 22 septembre 1823, la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI, fut invitée à découvrir les travaux du monument de Bonchamps sur lequel travaillait le sculpteur David d’Angers. Le corps du général vendéen, inhumé à la sauvette dans le cimetière de Varades le 19 octobre 1793, avait été exhumé le 20 octobre 1817 par le comte Arthur de Bouillé, gendre du général, puis déposé dans sa paroisse de La Chapelle-Saint-Florent, en présence du comte d’Autichamp, du vicomte de Scépeaux, du curé Courgeon de La Chapelle-Saint-Florent, et d’un grand nombre de soldats et d’officiers de l’armée de Bonchamps.
Ses restes furent à nouveau transférés, cette fois à Saint-Florent, le 18 juin 1825. L’inauguration solennelle du superbe mausolée aménagé en son honneur dans le chœur de l’abbatiale de Saint-Florent par l’architecte Achille Leclerc, eut lieu le 11 juillet suivant. D’anciens vétérans de la Grande Guerre vinrent à Saint-Florent rendre les honneurs à leur général. David en profita pour dessiner les portraits d’une soixantaine d’entre eux. Lors des travaux de restauration du chœur en 1890, le tombeau fut déplacé avec soin une dernière fois, dans le transept nord de l’église.
La statue de marbre blanc, figée dans le célèbre geste de clémence qui a immortalisé Bonchamps, domine un tombeau de marbre noir frappé du blason du général (de gueules à deux triangles vidés d’or, entrelacés en forme d’étoile) et de son nom en lettres dorées. Quatre allégories, la Foi, la Douleur, la France et la Religion, sculptées en bas-reliefs devaient initialement encadrer le tombeau, autour duquel il était prévu que l’on puisse circuler. Adossé au mur du transept, le tombeau n’en montre plus que trois.
L’église abbatiale de Saint-Florent comprend, outre ce chef-d’œuvre de la sculpture française, une série de verrières commémorant les événements locaux de la Révolution et un musée lapidaire exposant, parmi d’autres pièces, la première dalle funéraire de Cathelineau."

"The tomb of Bonchamps, erected in the church of Saint-Florent-le-Vieil, is rightly considered as the masterpiece of David d'Angers, and certainly the most beautiful monument raised in memory of a man, a Vendean general.
During her visit to Saint-Florent on September 22, 1823, the Duchess of Angouleme, daughter of Louis XVI, was invited to discover the work of the monument of Bonchamps on which worked the sculptor David d'Angers. The body of the Vendean general, buried in the cemetery of Varades on October 19, 1793, was unearthed on October 20, 1817 by Count Arthur de Bouille, son-in-law of the general, and deposed in his parish of La Chapelle-Saint-Florent , in the presence of the Comte d'Autichamp, the Vicomte de Scapeaux, the Cure Courgeon of La Chapelle-Saint-Florent, and a great number of soldiers and officers of Bonchamps's army.
His remains were again transferred, this time to Saint-Florent on 18 June 1825. The solemn inauguration of the superb mausoleum built in his honor in the choir of the abbey church of Saint-Florent by the architect Achille Leclerc took place the following July 11th. Former veterans of the Great War came to St. Florent to pay their honors to their general. David took the opportunity to draw portraits of some sixty of them. During the restoration of the choir in 1890, the tomb was moved carefully one last time, in the northern transept of the church.
The statue of white marble, fixed in the famous gesture of clemency which immortalized Bonchamps, dominates a tomb of black marble struck with the coat of arms of the general (Gules with two triangles emptied of gold, interlaced in the form of star) name in gold letters. Four allegories, Faith, Pain, France and Religion, carved in bas-reliefs, were originally to frame the tomb, around which it was intended to be circulated. Against the wall of the transept, the tomb shows only three.
In addition to this masterpiece of French sculpture, the abbey church of Saint-Florent includes a series of stained glass windows commemorating the local events of the Revolution and a lapidary museum exhibiting, among other pieces, the first funerary Cathelineau. "
Description:
Credits : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Bonchamps "Il sert avec distinction dans la guerre d'indépendance des États-Unis. Il est capitaine au régiment d'Aquitaine, lorsque la Révolution française, à laquelle il est hostile, lui fait quitter le service. Il se retire dans son château, La Baronnière, à la Chapelle Saint Florent près de Saint-Florent-le-Vieil ; c'est là que les insurgés de la Vendée viennent le chercher pour le mettre à leur tête. Général prudent et habile, il bat quelquefois les troupes républicaines ; mais ses collègues l'accusent souvent d'indécision et de tiédeur. Il est choisi en 1793 avec Maurice-Louis-Joseph Gigot d'Elbée comme général de l'armée catholique et royale de Vendée. Il obtient d'abord quelques succès dans l'Anjou, et contribue à la prise de Bressuire et de Thouars mais échoue devant Nantes. Le 17 septembre 1793, l'Armée catholique et royale, commandée par Charette et Bonchamps, rangée en ordre de bataille sur le bord de la grande route de Tiffauges à Cholet, faisant face à Torfou, est attaquée par les républicains sous les ordres de Kléber. L'attaque est si impétueuse que le village et la hauteur sont évacués presque aussitôt par les vendéens et occupés par Kléber ; mais la retraite des vendéens n'est point une fuite ; il se range derrière les haies et les fossés. L'affaire s'engage de nouveau, et Kléber ayant l'avantage de la position, charge les vendéens à la baïonnette et les débusque ; mais les fuyards, au lieu de se jeter en arrière, filent par la gauche des républicains pour les prendre en flanc et les contourner. Cette manœuvre nécessite la retraite de Kléber après cinq heures d'un combat sanglant où les deux partis montrent un égal courage et un grand acharnement. Les soldats appartenant à la colonne mayençaise se font hacher plutôt que de rendre les armes. Cette colonne doit surtout son salut à la résolution héroïque de Chevardin, chef de bataillon des chasseurs de Saône-et-Loire. Kléber, déjà grièvement blessé et se sentant de plus en plus pressé par les Vendéens, arrive au pont de Boussay, y fait placer deux pièces de canon. Il dit à Chevardin : « Tu vas rester ici et défendre ce passage. Tu seras tué, mais tu sauveras tes camarades ». Chevardin répond : « Oui, Général ». Il combat et meurt au poste qui lui est assigné mais le passage n'est point forcé. Après cet échec, le général en chef Canclaux ordonne au général Beysser de se porter sur Boussay. Charette et Bonchamps décident de l'attaquer. Ils se rejoignent à Montaigu et là, à la suite d'un combat où le général républicain, atteint d'un biscaïen, passe pour mort pendant quelques moments, sa colonne est mise dans un désordre complet et s'enfuit, vivement poursuivie jusqu'à Aigrefeuille. De Montaigu, Charette marche sur Saint-Fulgent, où il bat de nouveau les Républicains, leur prend 22 canons, leurs bagages et de nombreuses munitions. Le 22 septembre 1793, Bonchamps et d'Elbée assaillent près de Clisson le général Canclaux. Déjà Bonchamps s'est emparé des chariots, des ambulances et d'une partie de l'artillerie républicaine ; mais Charette ne vient pas au rendez-vous et les Vendéens sont vaincus à leur tour. Le 30 septembre 1793, Kléber, placé sous les ordres de Canclaux, rencontre, à deux lieues de Montaigu, les avant-postes de Bonchamps et de d'Elbée. Ces généraux sont campés de ce côté avec 40 000 hommes et une nombreuse artillerie. Kléber donne le signal de l'attaque. « Nous n'avons pas de canons, disent quelques officiers ». Le général répond « Eh bien ! reprenons ici ceux que nous avons perdus à Torfou ». Après une lutte acharnée de deux heures, les vendéens, troublés par l'impétuosité d'une charge à la baïonnette, sont mis en déroute. Aux combats de Saint-Christophe-du-Ligneron et de La Tremblaie, les vendéens, commandés par Bonchamps, d'Elbée, Lescure et La Rochejaquelein, sont encore battus après une lutte sanglante. Lescure est mortellement blessé. À la bataille de Cholet, le 17 octobre 1793, 24 000


Date of birth: 05/10/1760

Date of death: 10/18/1793

Area of notoriety: Military

Marker Type: Tomb (above ground)

Setting: Indoor

Fee required?: No

Web site: [Web Link]

Visiting Hours/Restrictions: Not listed

Visit Instructions:
To post a visit log for waymarks in this category, you must have personally visited the waymark location. When logging your visit, please provide a note describing your visit experience, along with any additional information about the waymark or the surrounding area that you think others may find interesting.

We especially encourage you to include any pictures that you took during your visit to the waymark. However, only respectful photographs are allowed. Logs which include photographs representing any form of disrespectful behavior (including those showing personal items placed on or near the grave location) will be subject to deletion.
Search for...
Geocaching.com Google Map
Google Maps
MapQuest
Bing Maps
Nearest Waymarks
Nearest Grave of a Famous Person
Nearest Geocaches
Create a scavenger hunt using this waymark as the center point
Recent Visits/Logs:
There are no logs for this waymark yet.