Charles Melchior Artus de Bonchamps - France
Posted by: Groundspeak Premium Member Alfouine
N 47° 21.832 W 001° 01.197
30T E 649506 N 5247500
Charles Melchior Artus de Bonchamps, né le 10 mai 1760 à Juvardeil en Anjou, mort le 18 octobre 1793 est un militaire français. Charles Melchior Artus of Bonchamps, born May 10, 1760 in Juvardeil in Anjou, died October 18, 1793 is a French soldier.
Waymark Code: WMWQGM
Location: Pays de la Loire, France
Date Posted: 10/02/2017
Published By:Groundspeak Premium Member Dorcadion Team
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Credits : (visit link)

"Il sert avec distinction dans la guerre d'indépendance des États-Unis. Il est capitaine au régiment d'Aquitaine, lorsque la Révolution française, à laquelle il est hostile, lui fait quitter le service. Il se retire dans son château, La Baronnière, à la Chapelle Saint Florent près de Saint-Florent-le-Vieil ; c'est là que les insurgés de la Vendée viennent le chercher pour le mettre à leur tête.
Général prudent et habile, il bat quelquefois les troupes républicaines ; mais ses collègues l'accusent souvent d'indécision et de tiédeur. Il est choisi en 1793 avec Maurice-Louis-Joseph Gigot d'Elbée comme général de l'armée catholique et royale de Vendée. Il obtient d'abord quelques succès dans l'Anjou, et contribue à la prise de Bressuire et de Thouars mais échoue devant Nantes.
Le 17 septembre 1793, l'Armée catholique et royale, commandée par Charette et Bonchamps, rangée en ordre de bataille sur le bord de la grande route de Tiffauges à Cholet, faisant face à Torfou, est attaquée par les républicains sous les ordres de Kléber. L'attaque est si impétueuse que le village et la hauteur sont évacués presque aussitôt par les vendéens et occupés par Kléber ; mais la retraite des vendéens n'est point une fuite ; il se range derrière les haies et les fossés. L'affaire s'engage de nouveau, et Kléber ayant l'avantage de la position, charge les vendéens à la baïonnette et les débusque ; mais les fuyards, au lieu de se jeter en arrière, filent par la gauche des républicains pour les prendre en flanc et les contourner. Cette manœuvre nécessite la retraite de Kléber après cinq heures d'un combat sanglant où les deux partis montrent un égal courage et un grand acharnement. Les soldats appartenant à la colonne mayençaise se font hacher plutôt que de rendre les armes. Cette colonne doit surtout son salut à la résolution héroïque de Chevardin, chef de bataillon des chasseurs de Saône-et-Loire.
Kléber, déjà grièvement blessé et se sentant de plus en plus pressé par les Vendéens, arrive au pont de Boussay, y fait placer deux pièces de canon. Il dit à Chevardin : « Tu vas rester ici et défendre ce passage. Tu seras tué, mais tu sauveras tes camarades ». Chevardin répond : « Oui, Général ». Il combat et meurt au poste qui lui est assigné mais le passage n'est point forcé. Après cet échec, le général en chef Canclaux ordonne au général Beysser de se porter sur Boussay. Charette et Bonchamps décident de l'attaquer. Ils se rejoignent à Montaigu et là, à la suite d'un combat où le général républicain, atteint d'un biscaïen, passe pour mort pendant quelques moments, sa colonne est mise dans un désordre complet et s'enfuit, vivement poursuivie jusqu'à Aigrefeuille.
De Montaigu, Charette marche sur Saint-Fulgent, où il bat de nouveau les Républicains, leur prend 22 canons, leurs bagages et de nombreuses munitions. Le 22 septembre 1793, Bonchamps et d'Elbée assaillent près de Clisson le général Canclaux. Déjà Bonchamps s'est emparé des chariots, des ambulances et d'une partie de l'artillerie républicaine ; mais Charette ne vient pas au rendez-vous et les Vendéens sont vaincus à leur tour.
Le 30 septembre 1793, Kléber, placé sous les ordres de Canclaux, rencontre, à deux lieues de Montaigu, les avant-postes de Bonchamps et de d'Elbée. Ces généraux sont campés de ce côté avec 40 000 hommes et une nombreuse artillerie. Kléber donne le signal de l'attaque. « Nous n'avons pas de canons, disent quelques officiers ». Le général répond « Eh bien ! reprenons ici ceux que nous avons perdus à Torfou ». Après une lutte acharnée de deux heures, les vendéens, troublés par l'impétuosité d'une charge à la baïonnette, sont mis en déroute.
Aux combats de Saint-Christophe-du-Ligneron et de La Tremblaie, les vendéens, commandés par Bonchamps, d'Elbée, Lescure et La Rochejaquelein, sont encore battus après une lutte sanglante. Lescure est mortellement blessé.
À la bataille de Cholet, le 17 octobre 1793, 24 000 républicains combattent contre 40 000 vendéens découragés, très mal armés et encore plus mal disciplinés. Il y a peu de batailles où les masses se sont entrechoquées avec autant de fureur. Les vendéens ont longtemps l'avantage. C'est le jeune général républicain Marceau qui décide la victoire à se ranger de son côté. « Jamais, dit Kléber, les Vendéens n'ont livré un combat si opiniâtre, si bien ordonné ; ils combattent comme des tigres et leurs adversaires comme des lions ». La perte des insurgés est évaluée à 8 000 hommes tués ou blessés. D'Elbée y est blessé grièvement et Bonchamps mortellement. Ce dernier, porté à Saint-Florent-le-Vieil, obtient la grâce et la libération de 5 000 soldats républicains le 18 octobre. Madame de Bonchamps, morte en 1845, raconte ainsi dans ses Mémoires les derniers moments de son mari : Monsieur de Bonchamps, après sa blessure, a été transporté à Saint-Florent, où se trouvent 5 000 prisonniers renfermés dans l'église. La religion avait jusqu'alors préservé les Vendéens de représailles sanguinaires ; mais lorsqu'on leur annonça que mon infortuné mari était blessé mortellement, leur fureur égala leur désespoir ; ils jurèrent la mort des prisonniers. Monsieur de Bonchamps avait été porté chez Monsieur Duval, dans le bas de la ville. Tous les officiers de son armée se rangèrent à genoux autour du matelas sur lequel il était étendu, attendant avec anxiété la décision du chirurgien. Mais la blessure ne laissait aucune espérance ; monsieur de Bonchamps le reconnut à la sombre tristesse qui régnait sur toutes les figures. Il chercha à calmer la douleur de ses officiers, demanda avec instance que ses derniers ordres fussent exécutés, et aussitôt il prescrivit que l'on donnât la vie aux prisonniers ; puis se tournant, vers d'Autichamp, il ajouta : « Mon ami, c'est sûrement le dernier ordre que je vous donnerai, laissez-moi l'assurance qu'il sera exécuté ». En effet, cet ordre, donné sur son lit de mort, produisit tout l'effet qu'on en devait attendre ; à peine fut-il connu des soldats que de toutes parts ils s'écrièrent : « Grâce ! Grâce ! Bonchamps l'ordonne ! ». Et les prisonniers furent sauvés.
Bonchamps meurt le 18 octobre à 11 heures du soir à la Meilleraie près de Varades. Son tombeau se trouve dans l'abbatiale de Saint-Florent-le-Vieil après que ses restes ont été déplacés par sa famille au début du xixe siècle. Monsieur de Barante, rédacteur des Mémoires de Madame de La Rochejaquelein, prétend que quelques jours après les républicains l'exhument pour lui trancher la tête et l'envoyer à la Convention.
Parmi les prisonniers graciés se trouve le père de l'artiste David d'Angers. Ce dernier érige la célèbre statue du "Pardon de Bonchamps" dont on peut voir l'original à Saint-Florent-le-Vieil et une copie à la galerie David d'Angers, à Angers."

""He served with distinction in the war of independence of the United States, and was a captain in the Aquitaine regiment, when the French Revolution, which he was hostile to, made him leave the service. Baroniere, at the Chapel of Saint Florent near Saint-Florent-le-Vieil, where the insurgents of La Vendee came to fetch him to put him at their head.
A prudent and skilful general, he sometimes beat the republican troops; but his colleagues often accuse him of indecision and lukewarmness. He was chosen in 1793 with Maurice-Louis-Joseph Gigot of Elbe as General of the Catholic and Royal Army of Vendee. He at first obtained some success in Anjou, and contributed to the capture of Bressuire and Thouars but failed in front of Nantes.
On September 17, 1793, the Catholic and Royal Army, commanded by Charette and Bonchamps, in order of battle on the highway from Tiffauges to Cholet, facing Torfou, was attacked by the Republicans under the command of Kleber . The attack is so impetuous that the village and the height are evacuated almost immediately by the Vendeans and occupied by Kleber; but the retreat of the Vendeans is not a flight; he stood behind the hedges and ditches. The affair recommenced, and Kleber, having the advantage of the position, charged the Vendeans with the bayonet, and flushed them; but the fugitives, instead of throwing themselves back, sail by the left of the republicans to take them in flank and to circumvent them. This maneuver required Kleber's retreat after five hours of a bloody fight in which both parties showed equal courage and determination. The soldiers belonging to the Mayen French column were chastised rather than surrender their weapons. This column owes its salvation to the heroic resolution of Chevardin, the battalion commander of the Saone-et-Loire hunters.
Kleber, already seriously wounded and feeling more and more pressed by the Vendeans, arrived at the Pont de Boussay, where two pieces of cannon were placed. He said to Chevardin: "You will stay here and defend this passage. You will be killed, but you will save your comrades. " Chevardin answers: "Yes, General." He fights and dies at the post assigned to him, but the passage is not forced. After this defeat, General Canclaux ordered General Beysser to proceed to Boussay. Charette and Bonchamps decided to attack him. They meet at Montaigu, and there, after a battle in which the republican general, with a biscayan, passes for dead for a few moments, his column is put in a complete disorder and runs away, in Aigrefeuille.
From Montaigu, Charette marched on Saint-Fulgent, where he beat the Republicans again, took them 22 guns, their luggage and numerous ammunition. On September 22, 1793, Bonchamps and Elbee assailed General Canclaux near Clisson. Already Bonchamps had taken possession of the chariots, the ambulances, and part of the republican artillery; but Charette did not come to the rendezvous, and the Vendeans were defeated in their turn.
On the 30th of September, 1793, Kleber, under the command of Canclaux, encountered, at two leagues from Montaigu, the outposts of Bonchamps and d'Elbee. These generals are encamped on this side with 40,000 men and a large artillery. Kleber gives the signal for the attack. "We have no cannon," said some officers. The general replied, "Well! let us take again those which we have lost at Torfou. " After a bitter struggle of two hours, the Vendeans, disturbed by the impetuosity of a bayonet charge, were routed.
At the combats of Saint-Christophe-du-Ligneron and La Tremblaie, the Vendeans, commanded by Bonchamps, Elbee, Lescure and La Rochejaquelein, were still beaten after a bloody struggle. Lescure is mortally wounded.
At the battle of Cholet, on October 17, 1793, 24,000 Republicans fought against 40,000 discouraged Vendéens, very ill-armed and even more ill-disciplined. There are few battles in which the masses have clashed with such fury. The Vendeans have long the advantage. It is the young Republican general Marceau who decides the victory to stand on his side. "Never," said Kleber, "the Vendeans have fought so obstinately, so well ordered; they fight like tigers and their opponents like lions. " The loss of the insurgents is estimated at 8,000 men killed or wounded. D'Elbee is seriously wounded and Bonchamps mortally wounded. The latter, taken to Saint-Florent-le-Vieil, obtained the pardon and liberation of 5,000 Republican soldiers on 18 October. Madame de Bonchamps, who died in 1845, recounts in her memoirs the last moments of her husband: Monsieur de Bonchamps, after his wound, was transported to Saint-Florent, where there are 5,000 prisoners in the church. Religion had hitherto preserved the Vendeans from sanguinary reprisals; but when they were told that my unfortunate husband was mortally wounded, their fury equaled their despair; they swore the death of the prisoners. Monsieur de Bonchamps had been taken to Monsieur Duval's, in the lower part of the town. All the officers of his army kneeled round the mattress on which he lay, anxiously awaiting the decision of the surgeon. But the wound left no hope; Monsieur de Bonchamps recognized him in the sombre sadness which reigned over all the figures. He sought to calm the grief of his officers, and earnestly demanded that his last orders should be executed, and he immediately ordered that the prisoners should be put to death; then, turning towards Autichamp, he added: "My friend, it is surely the last order I will give you, leave me the assurance that he will be executed." In fact, this order, given on his death-bed, produced all the effect expected of it; Scarcely was he known to the soldiers than on all sides they exclaimed, "Grace! Thanks! Bonchamps orders it! ". And the prisoners were saved.
Bonchamps died on 18 October at 11 o'clock in the evening at the Meilleraie near Varades. His tomb is in the abbey church of Saint-Florent-le-Vieil after his remains were moved by his family at the beginning of the nineteenth century. Monsieur de Barante, editor of the Memoirs of Madame de La Rochejaquelein, claims that a few days after the republicans exhumed him to cut off his head and send him to the Convention.
Among the pardoned prisoners is the father of the artist David d'Angers. The latter erects the famous statue of "Pardon de Bonchamps" whose original can be seen at Saint-Florent-le-Vieil and a copy at the David d'Angers gallery in Angers. "
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