Saint-Nicolas combines a Gothic choir and transept with a nave and a facade from the end of the 18th century; the eastern parts, which can be dated from the years 1220-1250, were themselves very reworked around 1500.
These numerous transformations may appear as a partial reflection of the avatars undergone by the lower town, which has been invaded and devastated over the centuries: by the English during the Hundred Years' War, in 1492, in 1544; by the Huguenots in 1567, then the Ligueurs in 1588.
The parts of the transept belonging exclusively to the state of the 13th century are rare: the four large piers of the crossing flanked by a bundle of columns topped with hooked capitals (but the vault dates from 1646); the large eastern arcades of the transept arms, whose falls are carried out on geminated columns. The remainder bears the dominant imprint of the late Middle Ages.
It is after 1492, the date of the siege of Boulogne by Henry VII of England, that one situates the great rearrangements that made Saint-Nicolas object. The piers of the great arcades are remodeled into octagonal supports with a marquee
foliage, of a type common to some flamboyant churches of the region (Montreuil, Crémarest).
The sanctuary is covered with a vault of ogives enriched with carved keys; niches housing statues (of apostles whose heads have been redone
after the Revolution) are placed under the falls of the ribs according to a regional formula initiated in the Gothic choir of Notre-Dame de Boulogne
It is from this campaign of works that we also date the apse with five panels pierced windows, formerly longer and filled with fillings.
Around 1700, the arms of the transept and the nave received in their turn stone vaults, which certainly did not exist at the beginning. But the weight of the vault accelerates the ruin of the old and dilapidated nave which must soon be closed to worship. In addition,
demographic make it too small.
Its reconstruction, which was accompanied by the relocation of the cemetery which bordered the church, began in 1774. It was led by the architect Giraux Sannier, who had to do with little means, as evidenced by the slow progress of the work, still unfinished in 1789 , and its extreme sobriety. This part consists of one
central two-level vessel (large arcades high windows) docked by aisles; its layout is reflected in the façade.
Sources : The Church
Saint-Nicolas associe un chœur et un transept gothiques à une nef et une façade de la fin du 18e siècle ; les parties orientales, qui peuvent être datées des années 1220-1250, ont elles même été très remaniées vers 1500.
Ces nombreuses transformations peuvent apparaître comme le reflet partiel des avatars subis par la basse ville, plusieurs fois envahie et dévastée au cours des siècles : par les Anglais pendant la guerre de Cent ans, en 1492, en 1544 ; par les Huguenots en 1567, puis les Ligueurs en 1588.
Les parties du transept appartenant exclusivement à l'état du 13e siècle sont rares : les quatre grosses piles de la croisée flanquées d'un faisceau de colonnes coiffées de chapiteaux à crochets (mais la voûte date de 1646) ; les grandes arcades orientales des bras du transept, dont les retombées s'effectuent sur des colonnes géminées. Le reste porte l'empreinte dominante de la fin du Moyen Age.
C'est après 1492, date du siège de Boulogne par Henri VII d'Angleterre, que l'on situe les grands remaniements dont a fait l'objet Saint-Nicolas. Les piles des grandes arcades sont remodelées en des supports octogonaux coiffés d'un chapiteau
feuillagé, d'un type commun à quelques églises flamboyantes de la région (Montreuil, Crémarest).
Le sanctuaire est couvert d'une voûte d'ogives enrichies de clefs sculptées; des niches abritant des statues (d'apôtres dont les têtes ont été refaites
après la Révolution) sont placées sous les retombées des nervures selon une formule régionale initiée au chœur gothique de Notre-Dame de Boulogne
C'est de cette campagne de travaux que l'on date aussi l'abside à cinq pans percés de fenêtres, jadis plus longues et dotées de remplages.
Vers 1700, les bras du transept et la nef reçoivent à leur tour des voûtes en pierre, qui n'existaient certainement pas à l'origine. Mais le poids du voûtement accélère la ruine de la vieille et vétuste nef qu'il faut bientôt fermer au culte. Par ailleurs l'essor
démographique la rendait trop petite.
Sa reconstruction, qui s'accompagne du déménagement du cimetière qui bordait l'église, débute en 1774. Elle est menée par l'architecte Giraux Sannier qui devait faire avec peu de moyens comme en témoignent le lent déroulement des travaux, encore inachevés en 1789, et son extrême sobriété. Cette partie se compose d'un
vaisseau central à deux niveaux (grandes arcades fenêtres hautes) accosté de bas-côtés ; ses dispositions se reflètent en façade.
Sources : L’Eglise