The first tower, 33 meters high, was built on order of Colbert in 1685. At the time, Rochefort was a military arsenal of the Royal Navy. The latter had a strategic position because it was protected on the land side by the Charente and on the sea side by the charentais pertuis and maritime fortifications (Fort Louvois, Fort Enet, Fouras, ...)
Numerous shipwrecks took place on the cut coast of the northern part of the island. It was then essential to build a lighthouse to guide the sailors and to mark the entry of the sluices. In order to differentiate it from its neighbors, Les Baleines on the Ile de Ré and Cordouan in the Gironde estuary, the Colbert tower was illuminated by two wood fires.
The lighthouse of Chassiron, as it is known today, was built in 1834 and put into service in 1836. The Colbert tower was no longer efficient enough to cope with the increasing maritime traffic. Was located too close to the cliff, which recedes very rapidly to this point of the coast.
As early as 1836, the Chassiron lighthouse was equipped with the latest lighting technologies. The first system consisted of a vegetable oil lamp with 6 wicks. From 1895, the lamp will run on oil gas. A gas plant is then built next to the lighthouse. On an experimental basis, from 1902 to 1905 the lamp will use acetylene gas. The technological upheaval then comes from a 2400 Watt light bulb lighting system. Today the lamp of the headlight works with a 250 Watt metal halide bulb.
Before 1926, the lighthouse of Chassiron was all white. From this date, three black bands were painted in order to better distinguish it from the whale lighthouse.
Since 1998, it is no longer kept. It is maintained by the lighthouse and beacon office and monitored by a State Public Works Controller.
Sources : Le Phare
La première tour, de 33 mètres de haut, a été construite sur ordre de Colbert en 1685. A l'époque, Rochefort était un arsenal militaire de la marine royale. Ce dernier avait une position stratégique car il était protégé côté terre par la Charente et côté mer par les pertuis charentais et les fortifications maritimes (Fort Louvois, Fort Enet, Fouras,…)
De nombreux naufrages ont eu lieu sur la côte découpée du nord de l'Ile. Il devenait alors essentiel de construire un phare pour orienter les marins et pour baliser l'entrée des pertuis. De façon à le différencier de ses voisins, Les Baleines sur l'Ile de Ré et Cordouan dans l'estuaire de la Gironde, la tour Colbert était éclairée par deux feux de bois.
Le phare de Chassiron, tel qu'on le connaît aujourd'hui, a été construit en 1834 et mis en service en 1836. La tour Colbert n'était plus assez efficace pour faire face au trafic maritime qui augmentait et de plus, elle se situait trop près de la falaise qui recule très rapidement à cet endroit de la côte.
Dès 1836, le phare de Chassiron est équipé des dernières technologies de l'époque en matière d'éclairage. Le premier système se composait d'une lampe à huile végétale à 6 mèches. A partir de 1895, la lampe va fonctionner au gaz d'huile. Une usine à gaz est alors construite à côté du phare. A titre expérimental, de 1902 à 1905 la lampe va utiliser le gaz d'acétylène. Le bouleversement technologique vient ensuite d'un système d'éclairage par ampoule électrique de 2400 Watts. Aujourd'hui la lampe du phare fonctionne avec une ampoule de 250 Watts aux halogénures métalliques.
Avant 1926, le phare de Chassiron était tout blanc. A partir de cette date, trois bandes noires ont été peintes afin de mieux le différencier du phare des Baleines.
Depuis 1998, il n'est plus gardé à demeure. Il est entretenu par le bureau des phares et balises et surveillé par un contrôleur des Travaux Publics de l'Etat.
Sources : Lr Phare