source Citizen Jazz :
The Jazz Club of Angers
If we sometimes regretfully announce the closure of a concert venue or a festival, we are always proud to relay the announcements of happy events. But the most interesting is to follow its evolution, over time. So this October, we celebrated the first anniversary of the Jazz Club of the Cultural Space of the University of Angers.
To understand the scope of the event, it is necessary to dissect this nominal group.
Angers: First, the city. Renowned for a sweetness [1] that Joachim [2] of the Bellay, in his Regrets evoked 500 years ago (as time passes!) And for a red wine that can hold a few promises, this average city of which Julien Gracq [ 3] said she had "the slow pulse" could never be associated with jazz on a perennial basis. Certainly, there are concerts, mostly organized by Jazz for all, but no pole of diffusion, creation, no hard core of a fruit that could have matured, unlike Nantes, Cholet, or Tours for Quote that neighboring cities.
University: Again, it is necessary to explain to the citizens of the rest of the world that in Angers there are two universities: one public (the one we speak) and one private ... catholic. Let us pass.
Cultural space: In the public sector, therefore, there is a structure whose mission is the creation and the cultural diffusion. This space is directed by Jean-Charles Birotheau. It was therefore he who imagined, launched and allowed to develop what will become in October 2007, the Jazz Club.
Jazz Club: Among the various activities organized at the Cultural Center, jazz concerts have worked quickly. The club room is almost new, very functional, the gauge of 150 seats. There is also a bar, sound and recording equipment and a C3 Yamaha [4]. Especially, the entry, for students, is 5 €. In order to perpetuate this club, the cultural space has turned to a few obvious partners, notably the Town Hall, as part of the development of a unique place for the diffusion of jazz, likely to reach a large part of the city's 30,000 students , The hundreds of lovers of jazz lonely, and to register Angers as stage in the national network of diffusion and circuits of production. Wasted effort. No external subsidies will be added to the scheme.
Whatever: with its own budget, the space hires Simon Barreau as artistic coordinator and lands in a club like a flag. On his arrival, Barreau dares a bet: to integrate the networks, to inscribe the Jazz Club on the card of the jazz in France. In 2007, he participated in Jazz Migration organized by the AFIJMA and Jazz Tempo, then joined the YSF and the CRDJ, and participated in the Jazz en Scène festival. A real revolution.
Driven by the local success of the adventure, the Jazz Club develops projects that reinforce and justify the role of jazz scene with vocation of raising awareness: residence of artists, workshops, production of records and recordings. This ability to grow, like a passiflora, exploring each peripheral interstice, makes it possible to establish "fertile unions" as with the Conservatory of Angers and its new class of jazz directed by Pierrick Meniau.
The Club is located in the faculty and the student public (which represents only 40% of its public) finds its account culturally, financially and pedagogically, thanks to the free teaching units "Music", option which allows to grab points By participating in jazz improvisation workshops.
It was therefore necessary to pay tribute to this anniversary, that of a totally new structure, modern and well equipped, a network structure that prefers sensitization to lemonade, planted like an oasis in an arid zone. It remains to be hoped that it will become the stage of the caravaners of jazz ...
source Citizen JAZZ :
Le Jazz Club d’Angers
S’il nous arrive parfois, à regret, d’annoncer la fermeture d’un lieu de concert ou d’un festival, nous sommes toujours fiers de relayer les faire-part d’heureux événements. Mais le plus intéressant est d’en suivre l’évolution, au fil du temps. Ainsi en ce mois d’octobre, fêtait-on le premier anniversaire du Jazz Club de l’Espace culturel de l’Université d’Angers.
Il faut, pour comprendre la portée de l’événement, décortiquer ce groupe nominal.
Angers : En premier lieu, la ville. Réputée pour une douceur [1] que Joachim [2] du Bellay, dans ses Regrets a évoquée il y a 500 ans (comme le temps passe !) et pour un vin rouge qui peut tenir quelques promesses, cette ville moyenne dont Julien Gracq [3] disait qu’elle avait « le pouls ralenti » n’a jamais pu être associée au jazz de manière pérenne. Certes, il y a des concerts, organisés pour la plupart par Jazz pour tous, mais pas de pôle de diffusion, de création, pas de noyau dur d’un fruit qui aurait pu mûrir, contrairement à Nantes, Cholet, ou Tours pour ne citer que les villes voisines.
Université : Là encore, il faut expliquer aux citoyens du reste du monde qu’à Angers il y a deux universités : une publique (celle dont on parle) et une privée… catholique. Passons.
Espace culturel : Dans la fac publique, donc, il y a une structure dont la mission est la création et la diffusion culturelle. Cet espace est dirigé par Jean-Charles Birotheau. C’est donc lui qui a imaginé, lancé et laissé se développer ce qui deviendra en octobre 2007, le Jazz Club.
Jazz Club : Parmi les différentes activités organisées à l’Espace culturel, les concerts de jazz ont vite fonctionné. La salle du club est quasi neuve, très fonctionnelle, la jauge de 150 places assises. On y trouve aussi un bar, du matériel de sonorisation et d’enregistrement et un C3 Yamaha [4] . Surtout, l’entrée, pour les étudiants, est de 5 €. Pour pérenniser ce club, l’espace culturel s’est tourné vers quelques partenaires évidents, notamment la Mairie, dans le cadre du développement d’un lieu unique de diffusion du jazz, susceptible de toucher une grande partie des 30 000 étudiants de la ville, les centaines d’amateurs de jazz esseulés, et d’inscrire Angers comme étape dans le réseau national de diffusion et les circuits de production. Peine perdue. Aucune subvention extérieure ne viendra compléter le dispositif.
Qu’importe : avec son budget propre, l’espace engage Simon Barreau comme coordinateur artistique et se pose en club comme on plante un drapeau. A son arrivée, Barreau ose un pari : s’intégrer aux réseaux, inscrire le Jazz Club sur la carte du jazz en France. Ainsi, dès 2007 il participe à Jazz Migration organisé par l’AFIJMA et à Jazz Tempo, puis rejoint la FSJ et le CRDJ, et participe au festival Jazz en Scène. Une véritable révolution.
Porté par le succès local de l’aventure, le Jazz Club développe des projets qui renforcent et justifient le rôle de scène de jazz à vocation de sensibilisation : résidence d’artistes, ateliers, production de disques et enregistrements. Cette faculté de croître, telle une passiflore, en explorant chaque interstice périphérique, permet de nouer des « unions fertiles » comme avec le conservatoire d’Angers et sa toute nouvelle classe de jazz dirigée par Pierrick Meniau.
Le Club est situé dans la fac et le public étudiant (qui ne représente que 40% de son public) y trouve son compte culturellement, financièrement et pédagogiquement, grâce aux unités d’enseignement libre « Musique », option qui permet de grappiller des points en participant à des ateliers d’improvisation en jazz.
Il fallait donc saluer cet anniversaire, celui d’une structure totalement neuve, moderne et bien équipée, une structure en réseau qui préfère la sensibilisation à la limonade, plantée comme une oasis dans une zone aride. Reste à souhaiter qu’elle devienne l’étape des caravaniers du jazz…
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