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"L'exploitation du charbon au Clos de Malescot est une des plus anciennes de France. Il est rapporté que du charbon de terre est gratté dans les environs d'Ardenay au xve siècle. Jusqu'à la Révolution Française, le coteau entre les hameaux de la Haye-Longue et celui d'Ardenay est parsemé de petits puits peu profonds qui restent très sommairement équipés. L'exploitation est artisanale. On gratte le charbon là où il affleure.
Au début du xixe siècle, avec la création de la Concession de Layon-et-Loire, et de la Compagnie minière du même nom, un puits se distingue par l'épaisseur de ses veines de houille et par sa rentabilité : il s'agit du puits des Malécots n°1, creusé en 1822 et profond de 360 mètres.
En 1832 il est fait appel à un ingénieur civil des mines de Saint-Étienne : Mr. Dyere, qui introduit de nouvelles techniques d’abattage – par grandes tailles et remblai – et qui construit une ligne de chemin de fer de 1 500 mètres – l’une des toutes premières de France – mais sans locomotive, les wagonnets étant poussés à bras d’hommes ou tirés en trains par des chevaux. Cette ligne reliait les Malécots avec le Louet.
La concession de Layon-et-Loire, qui regroupe une petite dizaine de sites miniers, connaît son apogée dans les années 1840-1845. La production annuelle atteint 16 000 tonnes ; le nombre d’employés culmine à 350. Mais le rendement reste faible : moins de 50 tonnes par homme et par an, soit environ 150 à 200 kilogrammes par jour, l’équivalent de 3 à 4 sacs.
Malécots n°1 est connu pour son violent coup de grisou, en 1869, qui ravagea les niveaux les plus profonds de la mine. Sur les 15 mineurs travaillant à ce moment-là, 10 ont pu être secourus vivants. Sur les 5 victimes, 2 n'ont jamais été retrouvées. On célébra une cérémonie funèbre sur le puits, en présence d’une énorme assemblée de 3000 personnes.
À la suite de difficultés financières, il est décidé de fermer l'exploitation sur le site des Malécots en décembre 1875, et de concentrer l'activité sur les sites de Sainte-Barbe et Saint-Aubin. En 1896, la concession est définitivement abandonnée."
"Coal mining at the Clos de Malescot is one of the oldest in France, and it is reported that scrap metal was scraped in the Ardenay area in the fifteenth century until the French Revolution, the hill between the hamlets Of the Hague-Longue, and that of Ardenay is dotted with little shallow wells, which are very briefly equipped, the exploitation is artisanal, and the coal is scraped where it is exposed.
At the beginning of the nineteenth century, with the creation of the Layon-et-Loire Concession and the Mining Company of the same name, a well is distinguished by the thickness of its coal seams and its profitability. Of the well of Malécots n ° 1, dug in 1822 and deep of 360 meters.
In 1832 a civil engineer of the mines of Saint-Etienne was called in. Mr. Dyere, who introduced new techniques of slaughtering - in large sizes and embankments - and constructing a railway line of 1,500 meters - One of the very first in France - but without a locomotive, the waggons being pushed by men's arms or pulled by trains by horses. This line connected the Malécots with the Louet.
The concession of Layon-et-Loire, which regroups a small ten mining sites, knew its apogee in the years 1840-1845. Annual production reaches 16,000 tons; The number of employees peaks at 350. But the yield remains low: less than 50 tons per man per year, or about 150 to 200 kilograms per day, the equivalent of 3 to 4 bags.
Malécots n ° 1 is known for its violent firedamp fire in 1869, which ravaged the deepest levels of the mine. Of the 15 miners working at the time, 10 were rescued alive. Of the 5 victims, 2 were never found. A funeral ceremony was celebrated on the well in the presence of an enormous assembly of 3,000 people.
As a result of financial difficulties, it was decided to close the operation at the Malécots site in December 1875, and to concentrate the activity on the Sainte-Barbe and Saint-Aubin sites. In 1896, the concession is definitively abandoned. "