[EN] Pierre-Alexandre Monsigny studied at Saint-Omer, in the Walloon school, and received the first rudiments of the music of the carillonneur of the Benedictine abbey Saint-Bertin in Saint-Omer.
In 1749, he went to Paris where he obtained, on recommendation, a job in the offices of the Receiver General of the clergy of France. He became a pupil of a bassist at the Opera, author of a Guide to Composition, named Gianotti, a double bassist at the Opera and the Concert-Spirituel.
His first known works are imitated from the opera bouffe (Les Aveux indiscrets, 1759, Le Maître en droit, 1760). After the success of the Cadi dupé, 1761, the librettist Michel Jean Sedaine collaborated with him in the realization of a series of successful works: One never dares to know everything, 1761; The King and the Farmer, 1762; Rose and Colas, 1764.
The sentimental style, the charm of the melody, the sense of the theater make Monsigny one of the creators of the comic opera in France. But Aline, queen of Golconde, heroic ballet (1766), was only a mixed success, as was L'Ile Sonnante (1768).
In his Memoirs written in French and published in 1787, Carlo Goldoni (1707-1793), the Italian Moliere, wrote: "I find the music of M. Monsigny expressive, harmonious, agreeable: its motifs, accompaniments, modulations And if I had arranged to compose comic operas in French, this musician would have been one of those to whom I would have spoken. "
In 1931, the sculptor Louis Noël (1839-1925), representing Monsigny, the score of the Deserter in his hand, was inaugurated at Sithieu Square in Saint-Omer.
[FR] Pierre-Alexandre Monsigny fit ses études à Saint-Omer, au collège wallon, et reçut les premiers rudiments de la musique du carillonneur de l’abbaye bénédictine Saint-Bertin à Saint-Omer.
En 1749, il part à Paris où il obtient, sur recommandation, un emploi dans les bureaux du receveur général du clergé de France. Il devient l'élève d’un contrebassiste à l'Opéra, auteur d'un Guide de Composition, nommé Gianotti, contrebassiste à l'Opéra et au Concert-Spirituel.
Ses premières œuvres connues sont imitées de l’opéra bouffe (Les Aveux indiscrets, 1759 ; Le Maître en droit, 1760). Après le succès du Cadi dupé, 1761, le librettiste Michel Jean Sedaine collabore avec lui pour la réalisation d’une série d’oeuvres réussies : On ne s’avise jamais de tout, 1761 ; Le Roi et le Fermier, 1762 ; Rose et Colas, 1764.
Le style sentimental, le charme de la mélodie, le sens du théâtre font de Monsigny l’un des créateurs de l’opéra-comique en France. Mais Aline, reine de Golconde, ballet héroïque (1766), ne remporte qu’un succès mitigé, de même que L’Ile Sonnante (1768).
Dans ses Mémoires rédigées en français et publiées en 1787, Carlo Goldoni (1707-1793), le « Molière italien », écrivait : « Je trouve la musique de M. Monsigny expressive, harmonieuse, agréable : ses motifs, ses accompagnements, ses modulations m’enchantent, et si j’avais eu des dispositions pour composer des opéras-comiques en français, ce musicien aurait été un de ceux à qui je me serais adressé ».
En 1931 fut inaugurée, place Sithieu à Saint-Omer, la statue du sculpteur audomarois Louis Noël (1839-1925) datée de 1905, représentant Monsigny, la partition du Déserteur à la main.
Sources : Pierre-Alexandre Monsigny