Situé dans le cœur historique de la ville de Dijon, le Musée Magnin vous offre l'occasion de découvrir de superbes œuvres dans un magnifique hôtel particulier.
"Le musée Magnin
Installé dans l’un des plus beaux hôtels particuliers de Dijon,
ce musée national doit son existence à deux collectionneurs passionnés, Maurice et Jeanne Magnin.
Installé dans l'un des plus beaux hôtels particuliers de Dijon, ce musée national doit son existence à deux collectionneurs passionnés, Maurice et Jeanne Magnin.
Construit entre 1652 et 1681 par Etienne Lantin, conseiller à la Chambre des Comptes, l'hôtel se situe tout près de la place de la Libération, ancienne place royale, et du palais des Ducs. Il devint la propriété de la famille Magnin au XIXe siècle. Sans que son caractère historique en soit altéré, il fut réaménagé dans les années 1930 pour y accueillir les collections que Maurice Magnin légua avec l'hôtel à l'Etat en 1937. Selon les voeux du donateur, ce musée devait garder son aspect de cabinet d'amateur et de demeure habitée.
La collection est constituée d'environ 1300 peintures, 700 dessins et d'un ensemble de mobilier et objets d'art. Elle est l'oeuvre de Maurice Magnin, haut magistrat parisien, et de sa soeur Jeanne, peintre amateur et critique d'art.
La volonté des Magnin d'évoquer les différentes tendances artistiques en France et à l'étranger du XIVe au XIXe siècle détermina souvent leur choix.
L'art italien est bien représenté, tout particulièrement avec les écoles vénitiennes des XVIe et XVIIIe siècles (Cariani, G.B. Crosato), lombardes (Francesco del Cairo) et napolitaines du XVIIe siècle (Luca Giordano).
Les écoles nordiques sont notamment illustrées par des oeuvres de Pieter Lastman, de Jan van Bijlert, de Bartholomeus van der Helst ou encore de Gérard de Lairesse.
Néanmoins, une prédilection pour l'école française apparaît : un choix judicieux a permis aux Magnin de constituer un groupe exceptionnel d'oeuvres du XVIIe siècle, avec Eustache Le Sueur, Laurent de La Hyre, Sébastien Bourdon et Jean-Baptiste de Champaigne. Ils s'attachèrent également aux esquisses des XVIIIe et XIXe siècles, comme aux peintures intimistes qui aujourd'hui passionnent les "connaisseurs" (Granet, Bouhot, Bertin, Devéria). Par leur goût indépendant, ils ont contribué à la découverte de maîtres négligés du XIXe siècle, auxquels ils ont su rendre hommage." (
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Visite virtuelle : (
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Consulter le site des dessins français de la collection : (
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(EN) Located in the historic heart of the city of Dijon, Magnin Museum offers you the opportunity to discover magnificent works in a beautiful mansion.
"The Magnin's museum
This national museum owes its existence to two keen collectors, Maurice et Jeanne Magnin.
Housed in one of the finest private mansions in Dijon, this national museum owes its existence to two keen collectors, Maurice et Jeanne Magnin.
Built between 1652 and 1681 by Etienne Lantin, Councillor to the Chambre des Comptes, the mansion is situated close to Place de la Libération, previously called Place Royale, and the Palace of the Dukes. It became the property of the Magnin family in the 19th century. It was refurbished during the 1930s, without altering its historical character, to house the collections that Maurice Magnin bequeathed to the State in 1937 at the same time as the mansion. In accordance with the donors’ wishes, the museum was to keep its character as a private collection and a home.
The collection is composed of some 1300 paintings, 700 drawings and a series of furniture and objets d’art. It is the work of Maurice Magnin, a high-ranking Parisian magistrate, and his sister Jeanne, herself an amateur painter and art critic.
The will of Magnin to recall the various artistic trends in France and abroad, from the 14th to the 19th century, often determined their choice.
Italian art is well represented, especially with the Venetian schools of the 16th and 18th centuries (Cariani, G.B. Crosato) and the Lombardian (Francesco del Cairo) and Neapolitan schools of the 17th century (Luca Giordano).
The Nordic schools are particularly well illustrated with works by Pieter Lastman, Jan van Bijlert, Bartholomeus van der Helst or Gérard de Lairesse.
Nevertheless, a predilection for the French school is evident: a judicious choice enabled the Magnins to build an exceptional group of 17th century works with Eustache Le Sueur, Laurent de La Hyre, Sébastien Bourdon and Jean-Baptiste de Champaigne. They were also interested in sketches from the 18th and 19th centuries, as they were in the intimist paintings that today fascinate "connoisseurs" (Granet, Bouhot, Bertin, Devéria). Due to their independent taste, they have contributed towards the discovery of lesser-known masters of the 19th century, to whom they have paid homage." (
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