Cité de Refuge - Paris, France - Histoires de France (French historical markers) on Waymarking.com

[FR] C'est le premier bâtiment d'habitation entièrement hermétique, qui comporte en particulier un vitrage de mille mètres carrés sans ouvrant. L'intérieur est muni d'un système d'air pulsé qui a donné des résultats parfaits en hiver et largement satisfaisants en été. Cette installation d'air pulsé, qui est la clef de voûte de ce bâtiment et, en même temps, des thèses actuelles de Le Corbusier, a été faite avec des crédits extrêmement faibles.

Ce bâtiment est construit en ciment armé: ossature de poteaux et planchers de béton, avec hourdis de terre cuite. Les poteaux reposent sur des pieux de béton armé, enfoncés dans le sol jusqu'à une profondeur de 12 à 15 m. Le sol était instable, envahi par les eaux souterraines de la Seine.

Le terrain était extrêmement défavorable: i1 ne fournissait qu'une façade de 17 m au sud, sur la rue Cantagrel, et une autre façade, à l'est de 9 m sur la rue Chevaleret. Tout le reste était en mitoyen.

En 2007, l’obsolescence de la configuration des bâtiments et leur dégradation ont conduit la Fondation de l’Armée du Salut à lancer un projet de réhabilitation de la Cité de Refuge et du Centre Espoir (bâtiment attenant construit en 1978 par les architectes Georges Candilis et Philippe Verrey, afin d’augmenter la capacité d’accueil de la Cité de Refuge).

Lancé en décembre 2011 sous la maîtrise d’ouvrage de Résidences Sociales de France (RSF), le programme s’est déroulé en deux phases :
- Phase 1 : la réhabilitation du Centre Espoir menée par RSF avec Opéra Architectes, mandataire de l’opération globale, a été livrée en juillet 2014.
- Phase 2 : la restauration et restructuration de la Cité de Refuge, menée par RSF avec François Chatillon, architecte en chef des Monuments Historiques, associé à Opéra Architectes, livrée le 19 novembre 2015.

[EN] The compact site provided the chance for a radical approach both to bringing in light and space and to laying out the entrance halls to accommodate the Salvation Army's reception process.

The core of Le Corbusier's design was the dormitory slab with a sheer glass curtain wall. Critical to the success of this south-facing glass wall was to have been a technologically ambitious system of double glazing and air conditioning ('respiration exacte'). These were never built as intended, and the sheer skin of the wall was lost to Le Corbusier's trademark brises soleils later on in an attempt to prevent the inhabitants from overheating.

In the spirit of the free plan, Le Corbusier took the entrance hall components out of the dormitory block, constructing a geometric pathway through separate reception buildings outside. It has been suggested that this

'clever reinterpretation of a Beaux-Arts ceremonial route... was directly inspired by the bastions, gate-house, moat and drawbridge of a medieval fortress. By metaphorical inversion the thick walls of past despotism became the transparent facades of supposed modern emancipation. The steel canopy with V-shaped tubes supporting it could be read as a drawbridge turned on its head.'

William J.R. Curtis in Le Corbusier - Ideas and Forms 1986

Qui a placé ce repère historique ? / Who placed this historical marker ?: Ville de Paris Site internet / Internet Website: [Web Link] Date de placement / Date of establishment: Not listed Eléments cryptés / Encrypted elements: Not listed Conditions de visite alternatives / Alternative visit requirements: Not listed

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