À peine la Première Guerre mondiale (1914-1918) fut-elle terminée que partout à travers le pays, des citoyens, des organismes ou d'anciens combattants s'unissaient afin d'ériger des mémoriaux visant à rendre hommage aux soldats, aux marins et aux aviateurs, ainsi qu'aux femmes, qui ont fait d'énormes sacrifices pour rétablir la paix dans le monde. Certains, moins chanceux, y sont allés du sacrifice ultime et ont fait don de leur vie en l'honneur de leur pays.
Le jour du Souvenir, ou de l'Armistice, est commémoré chaque année dans de nombreux pays d'Europe ainsi que dans ceux du Commonwealth. La tradition veut que l'on observe deux minutes de silence à 11 h le 11e jour du 11e mois, soit au moment où fut signé l'armistice de 1918.
Un monument dédié aux soldats de Terrebonne
Au retour de la guerre, un groupe d'hommes s'organisent sous l'égide de C.A. Kimpton, qui assure la présidence du comité. Il est assisté de J.-Napoléon Gauvreau, Roméo Tanguay, Liguori Desjardins, Rodrigue Deschambault et Hercule Masson. Ce comité de souscription fut mis en place afin de financer la mise en œuvre d'un mémorial à Terrebonne. C'est dans le cadre des festivités de la Saint-Jean-Baptiste (24 juin) 1922 que fut dévoilé le monument du soldat inconnu.
Inauguré en présence de plusieurs personnalités, dont le lieutenant-colonel De Lanaudière et l'honorable Athanase David (député et secrétaire de la Province), le monument souligne la mémoire des soldats morts au champ d'honneur. Il représente un soldat au repos et est l'œuvre du sculpteur terrebonnien J.-P. Laurin.
Sur les trois panneaux de front, au pied de la statue, on retrouve gravés les noms de 14 citoyens de Terrebonne tués pendant la Première Guerre, de même que ceux qui eurent le bonheur de revenir sains et saufs au pays.
Au fil des décennies, et des guerres, on a ajouté sur des plaques en bronze les noms des combattants de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), de même que celle de Corée (1950-1953). La plaque centrale mentionne également le nom des principales villes où des batailles sanglantes ont impliqué des Canadiens lors de la Première Guerre, soient : Ypres, Courcelette, Vimy, Arras, Passchendaele, Somme, Cambrai, Valenciennes et Mons.
Il appert que le sculpteur ne fut jamais payé pour son travail. En 1927, il réclame son dû à la Ville, laquelle refuse de le payer. Deux ans plus tard, il intente une action contre les membres du comité du monument et met de nouveau la Ville en cause. Le maire répond vertement «que le vendeur (sic) vienne chercher ledit monument, s'il en a le droit...»!
Placé à l'origine dans un parc au coin des rues Saint-Pierre et des Braves, le monument fut déplacé, en 1960, dans la partie sud du parc Masson afin de lui donner une meilleure visibilité. Aussi, afin de lui donner un peu plus de caractère, le monument fut encadré par deux canons redoutables de la Seconde Guerre mondiale, pointés vers la ville. Ceux-ci sont censés défendre la ville de tout envahisseur!
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Only the First World War (1914-1918) was that it ended all over the country, citizens, organizations or veterans came together to erect memorials to honor soldiers, sailors and airmen, as well as women who have made enormous sacrifices to bring peace in the world. Some, less fortunate, went there the ultimate sacrifice and gave their lives in honor of their country.
Remembrance Day or Armistice Day, is commemorated each year in many European countries as well as in the Commonwealth. Traditionally we observe two minutes of silence at 11 am on the 11th day of the eleventh month, when the armistice was signed in 1918.
A monument dedicated to soldiers of Terrebonne
Returning from the war, a group of men organized under the auspices of CA Kimpton, who chairs the committee. He is assisted by Napoleon J. Gauvreau, Romeo Tanguay, Liguori Desjardins, Rodrigue Masson Deschambault and Hercules. This committee was set up subscriptions to fund the implementation of a memorial in Terrebonne. As part of the festivities of St. John the Baptist (24 June) 1922 was unveiled the monument of the Unknown Soldier.
Inaugurated in the presence of several dignitaries, including Lieutenant Colonel De Lanaudière and the Honourable Athanase David (MP, Secretary of the Province), said the monument in memory of soldiers killed in battle. It represents a soldier to rest and is the work of sculptor terrebonnien JP Laurin.
Of the three front panels at the foot of the statue, there are inscribed the names of 14 citizens of Terrebonne killed during the War, as well as those who had the good fortune to return safely to the country.
Over the decades, and wars were added on bronze plaques the names of the fighters of World War II (1939-1945), as well as that of Korea (1950-1953). The central plate also mentions the names of major cities where bloody battles have involved Canadians during the First World War are: Ypres, Courcelette, Vimy, Arras, Passchendaele, Somme, Cambrai, Valenciennes and Mons.
It appears that the sculptor was never paid for his work. In 1927, he claims his due to the City, which refuses to pay. Two years later he brought an action against the members of the monument and the city is again in question. Mayor responds sharply, "that the seller (sic) come looking monument said, if he has the right ...»!
Originally placed in a park at the corner of St. Peter and the Braves, the monument was moved in 1960 in the southern part of the park Masson to give it better visibility. Also, to give it a little more character, the monument was surrounded by two formidable guns of World War II, pointing to the city. They are supposed to defend the city from all invaders!
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