En - It is rather rare in our time to still find true washerwomen, those who have kept, despite evolution, the good old traditions of our grandmothers. However, at the city wash-house of Ville-sur-Arce, every day, Henriette, Denise, Jocelyne and Françoise come to wash their linen with the family.
'We just like it,' said one of them on Tuesday. They may, like any good housekeeper who respects themselves, own a state-of-the-art washing machine, but they prefer to come back to tradition. explained Denise, 'and I do not intend to stop because this way the laundry is better rinsed, softer and above all more fragrant,' she confided. Kneeling on their triolo (small wooden stool), the washerwomen of Ville-sur-Arce rub and rub again with a brush until the linen shines like a new penny. For them, 'it's like a drug'.
Even when it's cold, they continue their work. 'In winter, we break the ice to be able to wash our clothes as usual' confided Françoise. The only time they had to give up washing in the laundry was when it was completely flooded with rising floods. And when the water of the Arce is somewhat tarnished, it is the firefighters of Ville-sur-Arce who come to their rescue, aspiring with the help of their motor pump the impurities piled up at the very place of the laundry dating over fifty years old.
This initiative obviously makes it easier for washerwomen, who are proud to say that in just a quarter of an hour, they can wash a blanket of wool or sheepskins. A speed of execution that would piss off many home appliance manufacturers!
Fr - Il est plutôt rare à notre époque de trouver encore de vraies lavandières, celles qui ont gardé, malgré l’évolution les bonnes vieilles traditions de nos grand-mères. Pourtant, au lavoir municipal de Ville-sur-Arce, tous les jours, Henriette, Denise, Jocelyne et Françoise viennent laver leur linge en famille.
" On aime ça tout simplement ", confiait mardi l’une d’entre elles. Elles ont beau, comme toute bonne ménagère qui se respecte, posséder une machine à laver dernier cri, il n’empêche qu’elles préfèrent de loin revenir aux traditions. expliquait Denise, " et je n’ai pas l’intention de m‘arrêter car de cette façon le linge est mieux rincé, plus doux et surtout plus parfumé " confiait-elle. A genoux sur leur triolo (petit tabouret en bois), les lavandières de Ville-sur-Arce frottent et frottent encore à l’aide d’une brosse jusqu’à ce que le linge brille comme un sou neuf. Pour elles, " c’est comme une drogue ".
Même quand il fait froid, elles continuent leur labeur. " L’hiver, on casse la glace pour pouvoir laver notre linge comme d’habitude " confiait Françoise. La seule fois où elles ont dû renoncer à laver leur linge au lavoir, c’est lorsque ce dernier fut complètement inondé à la montée des crues. Et quand l’eau de l’Arce est quelque peu ternie, ce sont les sapeurs pompiers de Ville-sur-Arce qui viennent à leur rescousse, aspirant à l’aide de leur motopompe les impuretés amoncelées à l’endroit même du lavoir datant de plus de cinquante ans.
Cette initiative facilite évidemment la tâche des lavandières, fières de dire qu’en seulement un quart d’heure, elles peuvent laver une couverture de laine ou encore des peaux de mouton. Une rapidité d’exécution qui ferait pâlir bon nombre de constructeurs d’électroménager !
Photos du Lavoir sandre.eaufrance lavoirsdefrance