source Tourism in Deux Sevres:
Of the three churches in Melle, the Saint-Savinien church (listed as a Historic Monument in 1914) was the only one that stood between the walls of the medieval town. It is also she who owns the oldest parts. We find the first trace in 1040 when it is given to the Abbey of Saint-Jean-d'Angely. Despite the fires of the Hundred Years War and the wars of Religions she is in good condition at the Revolution where she could have become the only parish church of Miss, but it was decided otherwise. Indeed it became a prison in 1801 with all the consequences that we can imagine for its architecture. The last prisoners left in 1926. Restored, it hosts today cultural events.
The facade seems, admittedly, buried in the ground but it is still remarkable. The portal has a bow with very simple decoration. On its capital on the left, we can see two lions leaning against spitting foliage. Just above the wooden door is a tympanum depicting Christ in majesty surrounded by two lions. It is higher, under the cornice, that the sculpture presents rather original themes. You can see a knight rushing ahead, dogs and a stag going to the right, in the middle of them a naked man is lying, a scene of argument with a man brandishing a mallet and a couple uniting .
Inside the single nave is high, wide and without decoration. On a pillar of the choir, a carved capital represents the martyrdom of Saint-Savinien, another, a man riding a griffon. Above the imposing sarcophagus of a knight of the thirteenth century is a Merovingian cross with a central solar theme. She was stolen during a restoration campaign and found at a Belgian antique dealer. Several prisoners etched some inscriptions on the interior wood of the south gate in the 1840s.
A very singular story for this church with inscriptions and sculptures just as original.
Stained glass windows of Saint-Savinien:
The church Saint-Savinien which was during its history place of worship then prison is today dedicated to the arts. It hosts many cultural events and exhibitions including the Biennale of Contemporary Art Melle. Its contemporary stained glass windows, installed in 2012, resonate with the new vocation of the building. Rémy Hysbergue, a teacher at the Saint-Étienne School of Art and Design, was chosen to make these stained glass windows. This artist creates works on unusual supports such as mirror or plastic. The Saint-Gobain factory, founded in 1665, produced the stained glass windows. This historic company has also made available its know-how for the Hall of Mirrors of the Palace of Versailles in the seventeenth century and more recently for the Louvre Pyramid.
Rémy Hisbergue wanted to create a work respecting the simplicity of volumes and lines of the building. A double firing of the glass was necessary to give the different aspects of the windows: frosted, smooth and mirror. The sixteen bays of the church each receive a stained glass window composed of double glazing, enclosing the frosted appearance. The smooth surfaces are oriented outwards. The dimensions of the berries are all different, each glass is cut to measure to perfectly fit the shape. What is amazing in this work is that it is never really the same, it is interacting with its environment. Indeed, depending on the time of day or night, the brightness and the place of the viewer's appearance is changing. The mirror portion may be slightly transparent and the transparent portion is sometimes reflective. Rémy Hisbergue gives us a work that fits into the building taking into account its refined and noble character, its sacred past and its creative present.
source Tourisme en Deux Sevres :
Des trois églises de Melle, l'église Saint-Savinien (classée Monument Historique en 1914) était la seule qui se trouvait entre les murs de la ville médiévale. C'est également elle qui possède les parties les plus anciennes. On en trouve la première trace en 1040 quand elle est donnée à l'Abbaye de Saint-Jean-d'Angely. Malgré les incendies de la Guerre de Cent ans et des guerres de Religions elle est en bonne état à la Révolution où elle aurait bien pu devenir la seule église paroissiale de Melle, mais il en fut décidé autrement. En effet elle devint une prison en 1801 avec toute les conséquences que l'on peut imaginer pour son architecture. Les derniers prisonniers sont partis en 1926. Restaurée, elle accueille aujourd'hui des manifestations culturelles.
La façade semble, certes, enfoncée dans le sol mais elle est tout de même remarquable. Le portail possède un arc au décor très simple. Sur son chapiteau de gauche, on peut voir deux lions adossés crachant des feuillages. Juste au dessus de la porte en bois se trouve un tympan représentant le Christ en majesté entouré de deux lions. C'est plus haut, sous la corniche, que la sculpture présente des thèmes plutôt originaux. On peut voir un chevalier qui fonce oriflamme en avant, des chiens et un cerf qui vont vers la droite, au milieu d'eux un homme nu est allongé, une scène de dispute avec un homme qui brandit un maillet et un couple s'unissant.
A l'intérieur la nef unique est haute, large et sans décor. Sur un pilier du chœur, un chapiteau sculpté représente le martyre de Saint-Savinien, un autre, un homme chevauchant un griffon. Au dessus du sarcophage imposant d'un chevalier du XIIIe siècle se trouve une croix mérovingienne avec en son centre un thème solaire. Elle à été dérobé lors d'une des campagne de restauration et retrouvée chez un antiquaire belge. Plusieurs prisonniers ont gravés quelques inscriptions sur le bois intérieur de la porte sud dans les années 1840.
Une histoire bien singulière pour cette église aux inscriptions et sculptures tout aussi originales.
Les vitraux de Saint-Savinien :
L'église Saint-Savinien qui fut au cours de son histoire lieu de culte puis prison est aujourd'hui dédié aux arts. Elle accueille de nombreuses manifestations culturelles et des expositions notamment pendant la Biennale d'art contemporain de Melle. Ses vitraux contemporains, installés en 2012, entre en résonance avec la nouvelle vocation de l'édifice. C'est Rémy Hysbergue, enseignant à l’École supérieur d'art et de design de Saint-Étienne, qui a été choisit pour réaliser ces vitraux. Cet artiste réalise des œuvres sur des support insolite tel que le miroir ou le plastique. C'est la manufacture Saint-Gobain, fondé en 1665, qui a produit les vitraux. Cette entreprise historique a également mis à disposition son savoir-faire pour la Galerie des Glaces du château de Versailles au XVIIe siècle et plus récemment pour la Pyramide du Louvre.
Rémy Hisbergue à souhaité réaliser une œuvre respectant la simplicité des volumes et des lignes de l'édifice. Une double cuisson du verre a été nécessaire pour donner les différents aspects des vitraux : givré, lisse et miroir. Les seize baies de l'église reçoivent chacune un vitrail composé d'un double vitrage, enfermant l'aspect givré. Les surfaces lisses sont orientées vers l'extérieur. Les dimensions des baies étant toutes différentes, chaque verre est découpé sur mesure afin d'en épouser parfaitement la forme. Ce qui est étonnant dans cette œuvre, c'est qu'elle n'est jamais vraiment la même, elle est en interaction avec son environnement. En effet, selon l'heure du jour ou de la nuit, la luminosité et la place du spectateur son aspect est changeant. La partie miroir peut être légèrement transparente et la partie transparente est parfois réfléchissante. Rémy Hisbergue nous livre une œuvre qui s'inscrit dans l'édifice en prenant en compte son caractère épuré et noble, son passé sacré et son présent créatif.
Tourisme en Deux Sevres : (
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